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jeudi 25 novembre 2021

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Dans de nombreux pays, le Pape envoie ses "nonces" -ambassadeurs- qui remplissent une double fonction, auprès de l'Église locale et auprès des gouvernements. En Centrafrique aussi, il y a une nonciature, et ces jours-ci, notre diocèse de Bouar a accueilli le nonce Mgr Santiago de Wit Guzmán, un Espagnol de Valence, pour une visite d'une semaine.

Il a visité quelques villes et communautés du diocèse (Niem, Baboua, Baoro) et vendredi dernier il est arrivé parmi nous, accompagné de l'évêque de Bouar, Mgr Mirek Gucwa. Nous l'avons accueilli pour la prière des Vêpres, mais aussi pour le dîner. Le samedi matin, il a célébré la messe de 6 heures, puis il est parti vers 9 heures pour poursuivre sa visite dans le reste du diocèse.

La visite du Nonce est un moment de fête, car elle apporte l'accolade du Pape et de toute l'Eglise. Une Église qui, surtout ici en Centrafrique, est très engagée pour et avec les plus pauvres.

Le dimanche matin, j'ai célébré la Messe dans le petit village de Barka Bongo, puis je me suis rendu à Bangui, pour visiter le chantier du nouveau couvent.

A Bangui, j'accueille le père Davide Sollami, qui est responsable de notre Procure des Missions à Arenzano. Le mardi matin, je pars avec lui à Baoro. Nous nous arrêtons pour saluer les élèves de nos écoles. Nous comptons aujourd'hui plus de 1 900 enfants, entre les écoles maternelles (environ 200) et les écoles primaires (plus de 1 700 élèves). Dans les jours qui suivent, le père Davide rendra visite à certains des écoles, pour prendre en photo les enfants qui sont pris en charge par le projet "Adoption à distance".

 

Le samedi après-midi, les catéchistes sont arrivés à l'école de "Nerviano" (c'est le nom de la structure qui les accueille, donné il y a des années par le groupe missionnaire de la localité homonyme en Italie).

Il y a 13 familles en tout, venant de Bocaranga (7), Wantigera (1), Bozoum (2) et Baoro (3). Les catéchistes sont ici avec leurs épouses (une chacun!) et une partie des enfants (environ une soixantaine en tout !).

Le lundi, les sessions de formation des catéchistes (supervisées par le père Michael) commencent, tandis que l'après-midi, les femmes sont formées à la couture, au tricot, à la puériculture et à l'hygiène.

Quand je passe pour leur dire bonjour, je les vois travailler avec des aiguilles à tricoter : merci à tous ceux qui ont travaillé dur pour nous les envoyer !

C'est en particulier sr Biagina qui les suit : le samedi après-midi, je l'accompagne pour rencontrer les familles des catéchistes nouvellement arrivés. Et devant les enfants et leurs mamans, Sœur Biagina a vite oublié ses plus de 70 ans, pour se rajeunir d'une trentaine d'années.

Les enfants et les mères sont une excellente cure de rajeunissement !


Baoro
Il Nunzio e il vescovo di Bouar
Le Nonce et l'éveque de Bouar


Macchinari dalla Russia per...?
Des machines russes pour l'exploitation de...?


Sr Biagina




Formazione delle mogli dei catechisti
Formation pour les femmes des catéchistes


Il cantiere di Bangui

Dobere


P.Davide Sollami

Kouisso Baguera


 

 

 

jeudi 18 novembre 2021

Villages, écoles et catéchistes

 

 


Villages, écoles et catéchistes

Samedi et dimanche dans les villages, comme d'habitude.

Après l'arrêt malaria de dimanche dernier, je reprends mes visites, en essayant d'aller partout.

Samedi après-midi, je suis à Zoungbe, un petit village sur la route goudronnée. Le catéchiste de cette communauté, Raymond, se prépare à partir pour l'école des catéchistes à Bocaranga (230 km de Baoro). Il part avec toute sa famille (y compris quelques poulets), et restera là-bas pendant 6/7 mois, jusqu'au début du mois de mai. Lui et son épouse feront l'expérience de la formation et de la vie communautaire avec 17 autres familles venues de tout le diocèse. Pour lui, Raymond, il y aura des cours sur la Bible, les sacrements, la liturgie, le leadership communautaire, tandis qu'Estella, son épouse, suivra des cours complémentaires. Raymond pourra apprendre un métier (charpentier ou tailleur), et Estella suivra des cours de puériculture, d'hygiène et d'économie familiale (qui seront utiles à elle-même, mais aussi pour les femmes du village à son retour).

Le dimanche, je célèbre la messe à Dobere, avec de nombreuses personnes.

Mercredi, je vais enfin à Bayanga Didi, pour l'ouverture de l'école maternelle. J'emmène Marie, l'enseignante, avec moi : elle est ici à Baoro depuis plus d'un mois, pour une petite formation.

La route est toujours mauvaise, mais j'arrive (tant bien que mal !) à m'y rendre, même s'il faut presque 3 heures pour parcourir les 85 km qui séparent Baoro de Bayanga Didi.

J'en profite pour visiter rapidement nos 3 écoles sur cette route, et pour donner un ballon à chacune d'elles (impossible de décrire la joie et les cris des enfants !).

À Bayanga Didi, les parents ont préparé un hangar qui accueillera les enfants de l'école maternelle en plein air, et j'ai apporté des jeux et du matériel pour les activités éducatives.

Sur le chemin du retour, je m'arrête dans le village voisin, Yoro, car la pompe de leur forage est en panne depuis plusieurs mois. Nous la sortons du puits et essayons de la réparer. Mais après trois tentatives, nous abandonnons. Cela fait plus trois heures que nous y travaillons, et la route du retour est encore longue. Alors je la démonte et l'emmène à Baoro.

Et ce matin, à 6 heures, je suis parti pour Bouar, avec la voiture chargée d'une vingtaine de personnes : trois mères et un tas d'enfants. Ce sont les familles des catéchistes de la région de Baoro, qui partent aujourd'hui pour Bocaranga.

Bon voyage et bon travail!



Zoungbe

Dobere

Il dono di un pallone
le don d'un balon

Strada
Route...

I bambini della scuola materna di Bayanga Didi
Les enfants de l'école maternelle de Bayanga Didi



Bayanga Didi: la tettoia per l'asilo
Bayanga Didi, l'hangar pour l'école maternelle



Yoro - lavori sulla pompa
Yoro - le travail sur la pompe


Bouar - Partenza dei catechisti verso Bocaranga
Bouar - Départ des catéchistes vers Bocaranga