jeudi 30 septembre 2021

Rentrées

 

 

Rentrées

Nous avançons en cette période de rentrées

Entre jeudi et samedi, les catéchistes des villages et ceux de la ville ont vécu une période de formation.

Le dimanche 26 septembre nous avons célébré ensemble, ici dans la paroisse, l'ouverture de l'année pastorale. Je n'ai pas bougé non plus, et j'ai participé à la Messe solennelle de 9 heures, au cours de laquelle les catéchistes ont renouvelé leur engagement pour l'évangélisation.

L'après-midi j'ai accompagné certains d'entre eux à Samba Bougoulou, à 45 km de Baoro, pour faciliter leur retour. J'ai profité du voyage pour voir la chapelle de Pate Bonambolo, dont nous venons de terminer les travaux de réaménagement. La chapelle est désormais lumineuse, et une peinture rappelle, dans un décor africain, l'événement de l'Annonciation de l'Ange à Marie.

Le samedi 25 septembre j'ai passé la matinée avec les enseignants, les chefs de village et les représentants des parents d'élèves de nos 9 écoles villageoises. C'est l'Assemblée Générale : la réunion au cours de laquelle les villages signent une convention avec les enseignants et avec la Mission.

J'étais très inquiet de cette réouverture des écoles, car l'année dernière, à cause des élections et de la guerre, le nombre d'élèves avait diminué de 60% par rapport à l'année précédente. C'est précisément pour cette raison que nous avions posé, comme condition de réouverture, l'atteinte d'un nombre minimum d'élèves. Et pour l'instant, grâce à Dieu et à notre engagement et celui des parents, le nombre de enfants inscrits a déjà dépassé le millier.

Lundi et mardi j'étais à Bangui, pour suivre les travaux du nouveau couvent, qui avancent bien.

Aujourd'hui, jeudi, j'étais en train de faire du Limoncello, et le téléphone sonne. C'est l'évêque qui me demande si nous pouvons nous rencontrer. Je cours à Bouar (une soixantaine de kilomètres), et il me demande, en tant que Caritas, de faire quelque chose pour les populations de la zone Nord-Ouest du diocèse surtout autour de Niem, Ndim, Bocaranga et Ngaoundaye). Ici, la présence de rebelles et de militaires (Russes et Centrafricains) est très forte, et la tension est très élévée. Pas plus tard qu'aujourd'hui, il y aurait eu un autre massacre à Bezere, entre Bocaranga et Mann.

La population est menacée et ils ne peuvent pas aller aux champs. De nombreux villages ont été abandonnés, et même certaines routes sont dangereuses à cause des mines.

Pour eux, recommencer sera très difficile !









Pate Bonambolo



Cantiere del nuovo Convento a Bangui
Le chantier du nouveau couvent à Bangui



 

 

jeudi 23 septembre 2021

Qu'est-ce que c'est beau!

 

 


Work in progress

 Qu'est-ce que c'est beau!

La rentrée scolaire approche, et nous sommes engagés dans le nettoyage et à l'embellissement de certains complexes scolaires.

Nous venons de terminer le badigeonnage de l'école de Pate Bonambolo, et nous sommes en train de le faire dans celle de Kouisso Baguera. Et nous avons terminé l'école des soeurs, ici à Baoro. C'était un peu "gris", et maintenant c'est une explosion de couleur. C'est beau!

Vendredi dernier, j'ai réussi à me faire vacciner contre le Covid, ici à Baoro. Grâce à Dieu, et grâce à la bonne volonté de nombreuses personnes, les vaccins sont aussi arrivés en Centrafrique. Malgré le peu de publicité, les doses inoculées sont déjà plus de 150 000. C'est un beau résultat!

Samedi matin je pars pour Niem, le village à 70 km de Bouar, dans la zone infestée par les rebelles. Où, il y a quelques mois, le père Arialdo, curé, avait sauté sur une mine (voiture détruite, traumatismes et blessures, et un homme mort). Je vais à Niem pour faire des travaux dans la chapelle des Sœurs : un panneau représentant la Dernière Cène. Pour aider à rendre la chapelle plus belle. Un espace de rencontre avec Dieu, où il est beau de prier.

Et aujourd'hui, jeudi 23 septembre, les catéchistes de la ville et des villages sont réunis ici à Baoro pour trois jours de rencontre et de formation. Près d'une quarantaine de personnes, engagées à porter l'Evangile dans les plus petites communautés.

Qu'est-ce que c'est beau!



Niem




Scuola elementare "Les Martyrs Africains" di Baoro
Ecole primaire "Les Martyrs Africains" de Baoro





Arrivo dei catechisti a Baoro per la formazione
Arrivée des catéchistes à Baoro pour la formation


jeudi 16 septembre 2021

Pluie et cinquantenaires

 

 

 

Pluie et cinquantenaires

 

Septembre. En théorie, il serait temps pour les écoles de reprendre.

En théorie. Parce qu'en Centrafrique, il n'y a pas de date fixe, mais chaque année, le temps de réouverture des écoles varie. Cette année, elle devrait avoir lieu vers la mi-octobre, car la semaine prochaine, l'examen .est prévu l'examen du BAC

On ne sait pas pourquoi les écoles primaires et secondaires devraient commencer tard à cause du BAC, mais c'est ainsi.

Nous espérons pouvoir ouvrir un peu plus tôt, peut-être comme période de récupération et de pré-rentrée. En espérant que les autorités ne bloqueront pas l'ouverture des écoles !

 

Le dimanche, j'ai célébré la messe à Dobere, un village situé à 55 km sur la route (goudronnée) de Bangui.

Mardi, une nouvelle visite du chantier du nouveau couvent de Bangui, et mercredi, j'ai accueilli le père Stefano, curé et supérieur ici à Baoro, qui revenait après une période de repos en Italie.

Je rentre à Baoro aujourd'hui, jeudi matin, juste à temps pour participer à la fête en l'honneur de Sœur Biagina, qui fête ses 50 ans de profession religieuse (elle est à Baoro depuis 1974 !).

 

Et puisque nous sommes dans le moment les cinquantainerais, samedi 11 septembre, Luigina et Mario, amis et bénévoles de la Mission (et pas seulement), ont fêté leurs 50 ans de mariage.

Et précisément l'année où nous commémorons l'arrivée des Carmes en Centrafrique, le 16 décembre 1971.

Bonnes fêtes!




Piove
Il pleut


Cantiere di Bangui
Le chantier à Bangui





Sr Biagina

Mario e Luigina