jeudi 7 juin 2018

Dar es Salaam

la cattedrale di Dar es Salaam

Dar es Salaam
Après quelques jours après mon retour à Bozoum, je suis à nouveau en voyage.
Dimanche 3 juin j'ai célébré les Messes à la paroisse et ainsi j'ai pu rencontrer "mes" gens. Revenir à Bozoum signifie aussi reprendre les belles célébrations liturgiques, pleines de chants, de danses, d'écoute et de participation.
A la fin de la matinée je pars pour Bangui. La route (400 km) empire de plus en plus, et maintenant il faut environ 7 heures pour y arriver. Lundi matin je pars pour la Tanzanie: 3 heures de vol vers Nairobi, changement d'avion et arrivée à Dar es Salaam, le capitale, vers 21h.
Ici, je salue les religieuses indiennes de la Congrégation de la Mère du Carmel, la première congrégation féminine fondée en Inde en 1866 par St Cyriakos Chavara et l’italien p.Leopoldo Beccaro, carme, fondateur, plus tard, du couvent de Arenzano.
Nous collaborons avec les sœurs indiennes en Centrafrique depuis 1991, et ma visite est un acte de gratitude pour ce qu'elles font dans notre séminaire de Yolé, au dispensaire, dans les écoles.
Je suis ici parce que 3 jeunes jeudi, 7 Juin (de Tanzanie et du Kenya) terminent leur noviciat et font la première profession religieuse: ils promettent à Dieu de vivre dans la chasteté, la pauvreté et l'obéissance.
A 8h, nous nous trouvons dans la chapelle de la communauté, où les familles de ces trois filles les confient à Dieu: elles sont toutes trois habillées comme des épouses!
A 9h30 commence la célébration de la messe dans une paroisse voisine: il y a vingt prêtres, les familles et les nombreuses sœurs de la congrégation, qui sont venues de toutes les communautés des pays où ils travaillent (Soudan, Centrafrique, Tanzanie, Kenya, Afrique du Sud , Malawi).
Après l'homélie, les 3 novices font leur Profession entre les mains de la Supérieur Générale. Et puis elles reçoivent le nouveau habit, qu'elles revêtent comme un signe de leur nouvelle vie en tant que consacrées.
La liturgie dure environ 3 heures, avec des chants et des danses, tout en swahili, la langue parlée dans nombreux pays d'Afrique de l'Est.
Suit le déjeuner, simple et bien organisé, et le soir je suis invités à la fête, dans laquelle toutes les communautés de la Congrégation portent quelque don simple, et exécutent des danses et des sketches.
Il est vraiment bon de voir comment des femmes de différents pays (Inde et Afrique, Kenya, Malawi, Soudan, Tanzanie), d'âges et de formations différents, peuvent vivre leur consécration avec joie. Le swahili s’alterne avec l'anglais et le malayalam (la langue du Kerala-Inde), mais la joie qui brille sur ces visages est unique, et c'est la joie du Ressuscité.

















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