jeudi 8 avril 2021

Départ et retour

 


 

Départ et retour

Les derniers jours en Italie ont coïncidé avec la Semaine Sainte.

J'ai pu prier avec tout le diocèse de Cuneo, réuni autour de l'évêque, jeudi matin, avec la Messe Chrismale. Dans cette messe, qui réunit les prêtres du diocèse, on fait mémoire de l'institution du sacerdoce. Et l'évêque bénit les huiles qui seront utilisées pour les sacrements.

J'ai vécu le Triduum avec la paroisse du Cœur Immaculé, à Cuneo. Beaucoup de monde et une belle participation. Le virus, même s'il nous tient à une certaine distance, a permis à beaucoup d'approfondir la recherche du sens de la vie. Et la passion, la mort et la résurrection de Jésus en sont la clé.

Lundi matin, je célèbre la Messe dans la maison de ma mère. La dernière avant de partir. Et la dernière, probablement, dans la maison où j'ai vécu de 1971 à 74, lorsque je suis entré au séminaire. Et la maison où j’allais lors de mes vacances.

Avec ma sœur Marisa et mon beau-frère Flavio, nous partons pour l'aéroport de Turin. Partir n'est jamais facile, mais cela fait partie de nos vies. Je les salue, et je m'embarque pour Amsterdam (où je trouve la neige!). Et puis pour Paris, où j'arrive le soir et où je passe la nuit.

Mardi 6 avril à 9h30 je pars pour la Centrafrique. Le vol est complet et presque tout le monde descend à Bangui. Pour les contrôles de santé et des passeports, et pour récupérer les bagages, cela prend plus de 2 heures.

Mercredi matin, je quitte Bangui pour Baoro. En chemin, il y a encore très peu de trafic et de nombreuses barrières gardées par les militaires. Nous rencontrons également des camions, escortés par les militaires russes.

Aujourd'hui, jeudi, je suis allé à Bouar. La situation est encore très tendue. Hier encore, il y avait des combats entre rebelles et «réguliers» à Niem, à 70 km de Bouar. Dans d'autres régions, il y a encore des réfugiés et, en tant que Caritas, nous continuons d'essayer de les aider.

Je rentre à Baoro le matin et, l'après-midi, je vais visiter quelques écoles dans les villages avec le P. Davide. Les élèves sont peu nombreux et les écoles ont du mal à partir après les vacances de Pâques. Mais elles sont ouvertes, et c'est déjà quelque chose!






Amsterdam

Paris








 

 

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