Vie de tous les jours

 

 

La Missione di Baoro
La Mission de Baoro

 

Vie de tous les jours

La vie continue, et chaque jour apporte son lot de nouvelles.

Ce dimanche je suis allé célébrer la messe à Igwe, un petit village de 12 maisons, dans la savane, à 65 km de Baoro. J'y suis allée avec Marisa et Flavio, ma sœur et son mari, et avec Paolo Silvestro, un vieil ami, qui est en visite pour quelques semaines.

Après la messe, nous partons visiter les autres villages plus éloignés. Après Bayanga Didi, nous nous rendons à Yoro, où je suis surpris de voir un infirmièr en train de vacciner contre le Covid : en Centrafrique, plus de 900 000 doses ont été injectées (ce qui est beaucoup pour ici), avec environ 7% de la population complètement vaccinée.

Ces jours-ci, arrivent à Baoro les tables-bancs, que nous avons fait fabriquer pour nos écoles, car le nombre d'élèves a beaucoup augmenté.

Et aujourd'hui, nous partons pour Bozoum, pour les derniers préparatifs de la 17e Foire agricole de Bozoum, qui ouvrira ses portes le vendredi 28 janvier, jusqu'au dimanche 30.

Courage !

Igwe

Vaccinazione Covid a Yoro
Vaccinations Covid à Baoro

Banchi per le scuole
Tables bancs pour les écoles

 

Positivement

 

 

Positivement

 

Le Covid est aussi présent en Centrafrique, bien sûr. Dieu merci, il y a peu de cas (seulement 13 319 cas confirmés, de février 2020 à ce jour, et 108 décès). Peu, mais il y en a.

Je ne me sentais pas très bien depuis quelques jours, et je pensais que c'était la malaria habituelle. Mais le lundi 10 janvier, j'ai découvert grâce à un tampon rapide que j'étais positif. Donc : isolement et traitement.

Dieu merci, ce n'était pas très fort, et en l'espace d'une semaine, je m'en suis sorti : le lundi 17 janvier, le test était négatif.

L'arrêt de Covid m'a également obligé à revoir certains engagements, notamment la Foire de Bozoum. Nous l'avions programmé pour les 21-23 janvier, mais nous l'avons déplacée aux 28-30 ce mois-ci.

Tôt le mardi matin, je suis parti pour Bangui, pour la réunion hebdomadaire avec l'entreprise chargée des travaux de construction du nouveau couvent.

Les travaux avancent rapidement, et d'ici quelques semaines, les murs du rez-de-chaussée seront probablement prêts.

Aujourd'hui, jeudi 20, je suis retourné à Baoro, en m'arrêtant toutefois pour visiter certaines de nos écoles.

Cantiere del nuovo convento di Bangui
Le chantier du nouveau couvent de Bangui

Dobere

Rire ensemble

 

 

 

 

Rire ensemble

Une fenêtre, avec des visages différents, avec des acteurs qui viennent de jouer et qui apprécient le spectacle des "Perroquets de Bangui" : hommes, femmes, filles et garçons, musulmans et chrétiens ensemble.

C'est la synthèse du travail de la semaine ici à Baoro, avec le théâtre au service de la paix, de la cohésion sociale, du respect et de l'accueil.

Après 3 jours de formation avec les bons acteurs de la troupe des "Perroquets de Bangui", la trentaine de garçons et de filles des 3 communautés (protestants, catholiques et musulmans) sont prêts à agir, à apporter un message serein et positif à la ville.

Vendredi matin, nous sommes au Lyccée. Le quelques 1000 élèves sont rejoints par de nombreux autres jeunes et enfants. Les garçons et les filles entrent en scène avec trois sketches décrivant la vie quotidienne concrète, avec ses joies et ses problèmes, et comment, grâce au dialogue, au respect et à l'acceptation, les discussions peuvent être résolues.

Il y a beaucoup d'attention, et les acteurs sont déterminés et engagés. Et ils jouent très bien.

Ils sont suivis d'Evariste, Benjamin et Malicra, les trois "Perroquets de Bangui", qui clôturent le spectacle avec d'autres sketches dans lesquels, en plus de faire rire, ils parviennent à faire réfléchir.

Le samedi après-midi, le spectacle se déroule entre une église protestante et la mosquée du quartier où vivent plus de 3 000 peuls (musulmans, nomades, revenus en Centrafrique après cinq ans en tant que réfugiés au Cameroun).

Ici aussi, il est agréable de voir différentes couleurs, races, croyances et âges, unis par les sourires et les rires.

Le dimanche il y a le dernier spectacle, en plein centre-ville. Là aussi, les jeunes se produisent avec assurance et professionnalisme, suivis par les 3 Perroquets.

C'est une très belle expérience, qui a apporté de la joie et des rires, de la réflexion et de nouvelles amitiés, surtout parmi les jeunes.

Et nous espérons, d'une manière ou d'une autre, pouvoir la poursuivre, peut-être avec une école de théâtre...

 

 

 

 

Venerdì 7 gennaio, Liceo
Vendredi 7 janvier, au Lycée

 

 

 

 

 

 

 

Sabato 8 gennaio, quartiere Langa Langa
Samedi 8 janvier, quartier Langa Langa

 

 

 

 

 

Domenica 9 gennaio, centro città
Dimanche 9 janvier, Centre ville