jeudi 13 octobre 2022

En route

 


 

P.Michael
 

En route

Nous sommes maintenant dans le dernier mois de cette saison des pluies. Dans quelques semaines, les pluies s'arrêteront soudainement et pas une goutte ne tombera pendant plusieurs mois. Le vent se lèvera et, en deux ou trois jours, l'humidité passera de 70 ou 80 % à moins de 20 %.

Le reste de la semaine dernière, j'étais à Bouar, pour la réunion pastorale de tout le diocèse. Nous avons terminé samedi, après quatre jours de travail.

Dimanche, j'ai célébré la messe à Bawi, un village situé à 35 km de Baoro, sur la route de Bangui.

J'étais avec le Père Michael, un confrère centrafricain, et avec lui nous avons continué le voyage. En plus de la pluie, nous avons également rencontré un accident : un camion venait de se renverser, nous avons donc emmené trois blessés (légers) à l'hôpital de Bossemptele.

L'état des routes est de plus en plus mauvais. Les quelques réparations effectuées au cours des derniers mois sont maintenant ruinées. Il s'agissait de grands chantiers, financés (grassement) par la Banque mondiale : mais la plupart de l'argent est allé ailleurs. Certainement pas dans les travaux de réparation.

A cela il faut ajouter le manque de carburant, qui traine depuis le mois de mai, et qui pénalise les transports et toute l'économie. Malgré des dizaines de citernes qui passent chaque semaine, le carburant reste mystérieusement introuvable à Bangui. Et, si on le trouve, c'est au double de son prix.

A Bangui, je me consacre au chantier le lundi et le mardi. Avec André, l'homme à tout faire du couvent, et deux jeunes hommes de la communauté, nous posons les gaines et les tuyaux dans la troisième partie de la dalle entre le rez-de-chaussée et le premier étage.

Et donc le mercredi matin, à 5 heures, je prends la route de Baoro. Et malgré les mauvaises routes, je réussis à arriver juste avant midi.

 


Bawi



Sul cantiere a Bangui
Le chantier de Bangui



Transumanza
La transhumance

 



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