jeudi 17 novembre 2022

Le beau du travail, le travail beau

 

 

 

Le beau du travail, le travail beau

Ces jours-ci, nous sommes en train de rénover une école, à Samba Bougoulou, et une petite église, à Kuisso Baguera.

Je suis convaincu que le fait de vivre dans un environnement beau et coloré constitue déjà un élément éducatif très fort. Surtout dans un pays comme la Centrafrique où il y a très peu de bâtiments importants et bien entretenus. Dans certains villages, la chapelle et l'école sont les seuls bâtiments solides et destinés à durer. Et la beauté est un langage divin.

A Kouisso Baguera, à quelques kilomètres de Bouar, nous nettoyons et décorons l'église pour en faire un petit sanctuaire marial. Et j'ai appelé deux anciens élèves, Charlemagne et Alexis, et je leur ai dit de réfléchir à la manière d'exprimer Marie Auxiliatrice en Centrafrique. Et ils l'ont fait avec imagination et sens religieux.

Le dimanche, j'ai célébré la messe à Dobere, à 50 km de Baoro. Malheureusement, la route est à nouveau en train de s'abîmer, après des travaux bâclés effectués par une entreprise de Bangui ("La semence"), avec un gros (très gros) financement de la Banque mondiale.

Lundi et mardi, je suis à Bangui, pour la réunion de chantier, et pour poser des tuyaux et des conduits pour le système électrique dans le nouveau couvent.

Et du lundi au dimanche, nous commençons une belle formation pour une soixantaine de jeunes, issus des chorales des différents villages : le chant liturgique, ici en Centrafrique, est une prière qui prend le cœur, l'esprit et le corps !

Et aujourd'hui, jeudi, je me suis rendu à Yoro et Bayanga Didi, les deux villages les plus éloignés, pour rencontrer les communautés locales et voir comment relancer les écoles, qui sont fermées depuis quatre ans (à Bayanga Didi) ou qui fonctionnent mal (à Yoro).

Nous avons eu une réunion à Yoro, où je suis arrivé après deux heures et demie de route (pour 74 km), et une autre immédiatement après à Bayanga Didi. L'idée est d'aider les enseignants, qui sont pour la plupart des bénévoles, par une petite contribution mensuelle. La communauté locale fait ce qu'elle peut, mais il est bon qu'ils aient un minimum de sécurité financière pour pouvoir se consacrer à l'enseignement. Et je suis sûr que la Providence ne manquera pas, comme d'habitude, de nous soutenir.

 


 

Kouisso

 

 

 

Samba Bougoulou

 


Scuola di Bayanga Didi
Ecole de Bayanga Didi


Yoro

Formazione cori
Fprmation chorales

Strade
Routes

Caffé







Dobere


 

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