vendredi 5 avril 2024

De Baoro à Bangassou

 

 



De Baoro à Bangassou

Me voici enfin à Bangassou !

La Semaine Sainte a été très intense.

Le jeudi Saint, j'ai célébré à Samba Bougoulou la Messe au cours de laquelle le prêtre lave les pieds de 12 personnes, en mémoire de ce qu'a fait Jésus. C'est le soir de la dernière Cène, le jour de l'Eucharistie et des prêtres. Et le jour où Jésus nous donne un exemple de la manière dont nous devons aimer : en lavant les pieds des autres.

Le vendredi matin, je suis parti vers 7h30 avec le Père Aimé, qui m'a aidé ces jours-ci. Nous arrivons à Bayanga Didi vers 10 heures, accueillis par les enfants de l'école maternelle qui chantent pour nous.

Le vendredi est consacré aux examens de catéchisme et au souvenir de la passion et de la mort du Seigneur.

Le samedi est le jour du grand silence et de l'attente. Nous prenons le temps de préparer les sacrements, tant à Bayanga Didi qu'à Yoro.

Le soir, nous célébrons la grande veillée pascale, qui commence à l'extérieur de la chapelle, avec la bénédiction du feu et du cierge de Pâques, signes du Christ, Lumière du monde.

Pendant la veillée, il y a des baptêmes et les différentes étapes du catéchuménat. Nous terminons après presque 3 heures, mais la cérémonie est très belle et très suivie.

Le dimanche, jour de Pâques, nous nous rendons à Yoro. Pendant que le Père Aimé reste ici, pour célèbrer la Messe avec les baptêmes, je pars à pied pour Sinaforo, à un peu plus de 7 km.

Là aussi, il y a un baptême.

C'est aussi l'occasion de dire au revoir pour de bon aux habitants de ces villages....

Je rentre à Yoro à pied à 13 heures, et je suis presque accablé par la chaleur !

Nous partons vers 14 heures, et à 15 km nous apercevons deux hommes armés. Heureusement, lorsqu'ils nous voient (nous prenant peut-être pour des mercenaires russes), ils s'enfuient dans la brousse.

A 16h30, nous sommes à Baoro, fatigués mais heureux.

Le lundi, c'est l'heure des derniers adieux, avec les frères et la communauté paroissiale.

Cela fait un mois que je dis au revoir... et ce n'est pas facile. Il est vraiment temps de partir !

Mardi, je descends à Bangui.

Et de là, jeudi, je suis parti avec un avion de l'ONU : départ à 8h30, et après une courte escale à Ndele, j'arrive enfin à Bangassou un peu avant midi.

Et là, je trouve l'évêque, Mgr Aguirre, qui est venu avec une bonne douzaine de prêtres du diocèse pour m'accueillir et me saluer.

Et nous nous mettons en route vers la cathédrale, en passant par la forêt.

Il y a beaucoup de vert, beaucoup d'arbres, et beaucoup de chaleur !

Ainsi commence cette aventure, cette nouvelle page de vie, comme me l'a dit Mgr Aguirre en m'accueillant.

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Sinaforo
Bayanga Didi


Erythrina Senegalensis








La cattedrale di Bangassou
La cathédrale de Bangassou





Mgr Aguirre e alcuni sacerdoti



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