vendredi 14 juillet 2017

Des voyages et des gens



Una sfida all'ortografia. NE CHERCHE PAS A SAVOIR
Vive l'orthographe: NE CHERCHE  PAS A SAVOIR



Des voyages et des gens
Vendredi 7 juillet c’est le  départ de Bouar  vers Yaoundé, la capitale camerounaise. Nous avons  un peu plus de 700 km de route, avec l’élément toujours inconnu de la frontière, donc nous allons calmement. Nous sommes à cinq : moi, le p.Saverio, le p.Cyriaque, le fr.Louis Blaise et la Sœur Christine, qui quitte Bozoum pour rentrer au Congo.
La traversée de la frontière ça se passe bien, même si, entre l'écriture et la transcription et les cachets, il faut une bonne heure et demie. Après une brève escale à Garoua Boulay nous continuons sur Bertoua, où nous passons la nuit.
Le voyage est toujours une aventure! Il y a beaucoup de camions, dont certains avec des écritures intéressantes, et regarder les paysages et les gens c’est toujours intéressant.
Samedi matin, nous parton à 5h30, et à 10h nous sommes à Yaoundé. Ici nous, les Carmes, nous avons deux communautés. Nous nous arrêtons un moment dans la paroisse de Nkoabang, dans la banlieue de la ville, puis nous continuons vers le couvent de Nkolbisson. Comme d'habitude dans la ville il y a toujours beaucoup de trafic, et il faut près d'une heure pour la traverser.
Dans l'après-midi et le dimanche, nous rencontrons les pères d'ici. Il y a aussi deux pères de notre province (p.Domenico Rossi et p.Marco Gazzoli).
Dimanche après-midi j’accompagne le p.Saverio à l'aéroport de Yaoundé, d'où il part pour rentrer en Italie.
Le lundi matin, je suis allé chez les Carmélites pour célébrer la messe, mais aussi pour donner quelques conseils sur leur four à bois!
Dans l'après-midi moi et le p.Cyriaque nous commençons le voyage de retour. Nous passons la nuit à Bertoua, et mardi matin, nous partons de bonne heure, et à 11h30 nous sommes déjà à Bouar. Je continue mon voyage et j’arrive à Bozoum dans la soirée.
Dans ces jours ici à Bozoum recommencent à circuler des rumeurs d'une attaque par la Séléka, qui est à environ une centaine de kilomètres. De nombreux commerçants ont fui, et nous essayons de rassurer les gens, même avec des gestes simples, comme aller au marché pour acheter des tomates ...
On espère!











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