vendredi 17 août 2018

Gens de passage

Alba "on the road"


Gens de passage
Malgré l'insécurité, la distance et d'autres qualités qui ne sont pas trop recherchées par les touristes, il y a toujours des visiteurs à Bozoum.
Ces dernières semaines, nous avons accueilli le P. Marco Pesce, frère (jumeau) du P. Matteo (qui fête ces jours-ci sa première année à Bozoum). Le P. Marco travaille à Arenzano, dans notre séminaire, et a pu visiter la Mission et les confrères et partager avec nous la beauté du travail pastoral.
Dimanche après-midi je suis parti pour Bangui, passant cette fois par Bouar. La route est plus longue de celle qui passe par Bossemptélé (environ 600 km, au lieu de « seulement » 400 km), mais en plus d'être meilleure, elle me permet aussi d'aller saluer et rencontrer les autres communautés de Bouar (Yolé et St. Elia) et Baoro.
J’arrive à Bangui mardi matin, amenant avec moi Maria Cottone, qui partira dans quelques jours pour retourner en Italie, après avoir visité (et travaillé, surtout avec les aiguilles et du fil) nos Missions.
Dans l'après-midi, je vais à la Nonciature (qui est la représentation officielle du Vatican pour la Centrafrique). C'est la "maison du Pape", où vivent et travaillent ceux qui vivent et travaillent non seulement auprès de l’État, mais surtout au service de l’Église de Centrafrique. Ici  je trouve le secrétaire, le père David Charters (anglais), qui après presque 5 ans partira pour New York, où il travaillera pour le Vatican à l'ONU. Et je trouve aussi son successeur, Don Natale Albino (des Pouilles, en Italie), qui vient d'arriver, plein d'enthousiasme.
Mardi après-midi, un grand groupe de volontaires arrive: ils sont 14 de l'ONG SIRIRI.ORG, de Prague. La plupart viennent de la République Tchèque, mais certains arrivent de France. Nous récupérons les bagages (mais une partie, celle pour les travaux de formation, est bloquée par les agents des douanes -nous espérons la retrouver dans quelques jours, et nous espérons ne pas avoir à payer pour le matériel scolaire, destiné aux enseignants et aux étudiants). Ils sont ici pour le Projet «Apprendre en jouant», qui en est à sa quatrième année, avec lequel nous révolutionnons l’enseignement primaire, avec une approche plus participative et l’utilisation de la langue nationale, le Sango.
Après une nuit plutôt courte, mercredi à 5 heures nous partons vers Bozoum. Dieu merci il n'y avait pas eu beaucoup de pluie ces derniers jours, car la piste entre Bossemptélé et Bozoum (90 km) est très mauvaise, et reste souvent fermé à cause des camions bloqués, parfois pendant plusieurs jours.
Malgré deux crevaisons, nous arrivons vers 13 heures à Bozoum, où la belle véranda nous accueille.
Et jeudi matin, commence la formation des formateurs: 26 enseignants qui, la semaine prochaine, travailleront en collaboration avec les bénévoles de Siriri pour deux formations qui se tiendront à la fois  à Bozoum (200 enseignants) et à Bouar (une soixantaine).
Bon travail!
p.Marco & p.Matteo
Maria e sr Anne Marie
don David Charters - don Natale Albino













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