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jeudi 13 décembre 2018

W Internet!



riparazione Internet



W Internet!
Enfin, la connexion Internet est de retour à Bozoum!
En Centrafrique, il n'est pas facile de se connecter. Dans certaines villes, il existe un réseau 3G, mais pas ici à Bozoum. Pendant des années, même si le coût est assez élevé et la vitesse plutôt faible (ce serait mieux le contraire!), nous avons un système qui fonctionne avec un satellite. Malheureusement, depuis environ un mois, le système ne fonctionnait plus. Donc, pas de connexion, sauf avec le compte-gouttes, entre 21h et 21h30 avec le réseau téléphonique local.
J'ai finalement réussi à trouver le technicien à Bangui. Mercredi, nous avons remis les câbles et réinstallé l'antenne.
Je reprends le fil de l'histoire, interrompu la semaine dernière. Au moins, les voyages m'ont permis d'accéder à la connexion, présente dans d'autres villes.
Samedi après-midi, 8 décembre, après la fête au couvent pour la profession solennelle du fr. Michael, nous déménageons avec les jeunes Carmélites dans sa famille, qui a organisé une petite fête. À l'arrivée, fr. Michael est accueilli de manière solennelle et festive par ses parents et amis.
Après un bref salut, je prends la route pour Bozoum, où j'arrive après 2 heures. Dimanche matin, je célèbre les 2 Messes dans la paroisse et l'après-midi, je pars en direction de Bouar. Mais la voiture a des problèmes d'embrayage et je peux à peine arriver à Bouar. Ici les confrères me prêtent leur voiture et je pars pour Baoro avec P. Savio, Provincial, p.Alexandre (Camerounais) et le f. Joseph (Nigérian).
Lundi matin, nous partons de bonne heure de Baoro et, vers 11 heures, nous sommes déjà à Bangui.
La journée passe entre une visite à la ferme et une réunion sur la future école d'agriculture que nous sommes sur le point de commencer. Dans la soirée, nous célébrons la Messe au cours de laquelle un jeune Camerounais fait sa première profession, qu'il a dû retarder en raison de ses problèmes de santé.
Mardi je quitte Bangui juste avant midi. La route est longue et le manque total d'entretien la rend de plus en plus difficile. Les 300 premiers km seraient goudronnés, mais sur près de la moitié du parcours, l’asphalte est plus un souvenir qu’une réalité. Les 90 derniers kilomètres, entre Bossemptele et Bozoum, sont une déception brûlante: les travaux ont débuté il y a plus de 3 mois, mais l'entreprise n'a nivelé que 15 km (et même pas bien). Ils ont deux camions, une niveleuse et un chargeur, et pas de compacteur. À une vitesse moyenne de moins de 200 mètres par jour, je pense qu'ils finiront dans un an et demi, si tout va bien.
Courage!


I vitelli al Carmel di Bangui
Les veaux du Carmel de Bangui

fr Jean Michel


Sosta a Boali
Pause à Boali


la strada tra Bossemptele e Bozoum, la parte "riparata"!
la route entre Bossemptele et Bozoum, la partie déjà "reparée"



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