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mercredi 9 octobre 2024

Retour au pays

 

 

 


Retour au pays

Je suis à l'aéroport d'Addis-Abeba, en attente de l'avion pour Bangui, en Centrafrique.

J'ai quitté Cuneo hier matin, après avoir célébré la Messe avec les prêtres agés du diocèse, puis j'ai pris le train qui m'a déposé à Rome hier après-midi. Après le vol de nuit de 6 heures, je partirai pour Bangui, où j'arriverai au bout de 3 heures, vers 12 heures. Et demain, si tout va bien, départ pour Bangassou.

Je rentre à Bangassou, après presque un mois passé en Italie : d'abord la formation des évêques, puis diverses rencontres, entre Cuneo, Arenzano et Milan.

L'occasion de rencontrer de nombreuses personnes, et de parler de la Centrafrique et de Bangassou, des espoirs et des rêves que l'Afrique contient et préserve, telle une grand pondoir.

Je rencontre toujours beaucoup d’attention et de sensibilité.

Dans un monde comme celui d’aujourd’hui, si tendu et avec peu d’espoir, la Mission est l’un des plus beaux endroits où l’Amour de Dieu s’incarne et fait fleurir le désert.

Et si le désert prospère, le reste du monde prospérera aussi !

 



Cuneo, Cuore Immacolato

Roma, Colosseo

Addis Abeba


 


samedi 21 septembre 2024

Rome

 

 

 


Rome

Je vous écris de Rome, où je suis arrivé le dimanche 15 septembre.

Je suis ici, à quelques centaines de mètres de la place Saint-Pierre, avec 114 autres nouveaux évêques de 49 pays ! C'est une expérience magnifique !

Nous avons un programme très chargé, avec des exposés de cardinaux et d'évêques, de responsables de dicastères du Vatican.

La formation est très riche, et nous en avons besoin. Mais c'est aussi une formation de rencontrer tant d'évêques de pays et de réalités si différents : Inde, Amérique du Sud et centrale, Irak, Syrie, Afrique, Madagascar, Indonésie, Nouvelle-Zélande...

Mardi et mercredi, nous nous sommes rendus à l'Urbaniana, l'université où étudient les séminaristes et les prêtres des pays de la Mission.

C'est là que sont venus les nouveaux évêques d'autres pays, comme l'Europe, l'Amérique du Nord, le Brésil, la Chine, l'Australie : en tout, nous étions 264 !

C'est magnifique de se retrouver si nombreux, tous fraichement ordonnés, tous très simples et pleins de désir de se mettre au service de l'Église et du peuple de Dieu qui nous est confié.

Ici, à l'Urbaniana, je rencontre aussi Jospin et Sharaff, deux séminaristes de Bangassou, arrivés à Rome il y a quelques mois. Dans quelques semaines, ils commenceront leurs études de théologie ici, avec 162 autres séminaristes du monde entier, une expérience unique !

Aujourd'hui, samedi, la matinée est consacrée au Pape et à Saint Pierre.

En tenue d'apparat, à 8 heures nous entrons au Vatican et à 9 heures nous sommes dans la salle Clémentine, une belle salle du 16ème siècle. Le Pape arrive et dit très simplement qu'il ne veut pas faire de discours, mais dialoguer avec nous. Commence alors une série de questions-réponses entre plusieurs d'entre nous et le Pape.

Il commence tout de suite par nous inviter à garder le sens de l'humour, à la créativité, qui vient de la liberté du cœur, à la force, qui est un don de Dieu. Il nous rappelle que la force est un don et que si nous prions, nous l'obtiendrons.

Il nous exhorte à la proximité avec Dieu, avec nos frères évêques, avec nos prêtres, avec les personnes qui nous sont confiées.

Je le salue également et lui parle de la Centrafrique, qui lui tient à cœur. Il se souvient d'ailleurs de sa visite à Bangui et de l'ouverture de la porte du Jubilé de la Miséricorde en 2015.

Après la rencontre avec le pape François, qui a duré près de deux heures, nous descendons à la basilique Saint-Pierre, où nous célébrons la messe, à midi, présidée par le cardinal Tagle.

 

Dans quelques jours, nous repartirons, enrichis d'une expérience unique, qui nous parle de Dieu, de Jésus, de la beauté et de la fraîcheur de l'Église, qui est catholique, c'est-à-dire universelle. Et elle l'est vraiment !










Sulla tomba di san Pietro
Sur le tombeau de St Pierre















Messa in San Pietro
La Messe à saint Pierre




 

 

 

 

 

vendredi 6 septembre 2024

En voyage

 

 

 

 

En voyage

Dimanche dernier, je me suis rendu à Bandoufou, un village situé à 25 km de Bangassou. La route est bonne: nous y sommes arrivés en moins d'une heure.

Nous y avons rencontré la communauté chrétienne et d'autres fidèles des villages de la zone. Nous avons célébré la Messe dans la belle chapelle. Belle, mais désormais petite pour une communauté grandissante.

En célébrant la Messe, je pensais à ce qui pourrait être fait pour l'agrandir et offrir aux gens une grande et belle église.

Après la Messe, nous rencontrons les candidats à la confirmation, que nous ferons entre la fin de l'année et le début de 2025.

Puis nous rencontrons les représentants de toutes les chapelles de la région, avec lesquels nous faisons le point. Il est intéressant de voir le rôle et le travail des catéchistes et des conseillers, et de voir comment ils essaient de répondre à la faim de Dieu qui existe chez les gens.

Il y a également une école ici, avec plus de 250 enfants. Il y a une école - c'est un grand mot. Disons qu'il y a des classes, des élèves et des enseignants. Mais il y a un manque total de structure. Les enfants vont à l'école sous trois toits de chaume, assis sur un bois.

Je prends donc des mesures et je vois comment et où construire une école.

Mais quand ? Et avec quel argent ?

La Providence est grande !

 

Je vous écris de Bouar, où je suis arrivé aujourd'hui. Hier, jeudi 5 septembre, j'ai quitté Bangassou en avion, et demain je célébrerai ici la Messe de rentrée scolaire au séminaire de Yolé, où j'ai travaillé entre 1992 et 2003.

Mercredi prochain, je partirai pour Rome où, du 15 au 23, je participerai à une formation organisée pour tous les évêques nommés cette année.

Je vous en parlerai !

 

 

 

 


La scuola di Bandoufou


Messa a Bandoufou





Tomounga

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