Bayanga Didi |
Sinaforo |
A piedi, da Sinaforo a Yoro En marchant, de Sinaforo à Yoro |
Battesimi a Bayanga Didi Baptemes à Bayanga Didi |
Yoro |
Riunione della Cassa di Risparmio di Bozoum Réunion de la Caisse d'épargne de Bozoum |
P. Aurelio, missionnaire carme italien (de Cuneo), écrit ce blog, est en Centrafrique depuis 1992 Après 11 ans à Bouar, il est curé pendant 17 ans à Bozoum, où la Mission s'occupe de 40 villages et de 20 écoles (de la maternelle au lycée), un centre pour 200 orphelins, un dispensaire et d'autres activités de développement Depuis novembre 2020, il est à Baoro. Le 23 février 2024 il est nommé évêque coadjuteur de Bangassou, diocèse de 135 000 km2 situé au sud-est de la Centrafrique
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Baoro |
Le chantier de l'Indépendance
Le 13 août 1960, la Centrafrique devient indépendante de la France. Ces années ont été marquées par de grands espoirs, de grandes luttes et de grands rêves : un moment historique pour des millions de personnes.
Aujourd'hui, la Centrafrique a 62 ans. Peu, beaucoup…
Peu, car c'est un pays jeune.
Beaucoup, parce qu'il est temps de faire le point, et de comprendre pourquoi beaucoup des rêves des premières années sont restés tels quels. Le premier président, Barthélémy Boganda, avait rêvé d'un pays fondé sur le slogan "Unité, Dignité, Travail", et avait choisi les cinq verbes à conjuguer dans toutes les manières possibles et imaginables : "Loger, éduquer, vêtir, soigner, nourrir".
Le chemin à parcourir est encore long, mais il devient de plus en plus urgent de répondre aux besoins essentiels des 4 à 5 millions d'habitants.
Vendredi, la veille de la fête de l'Indépendance, les autorités s'invitent dans notre paroisse (et dans les églises et mosquées de la ville), pour un temps de prière.
Le samedi est un jour plus festif, bien qu'alors la grande fête soit plutôt le 1er décembre (anniversaire de la proclamation de la République).
Je suis pratiquement guéri, et je reprends donc le travail et la course.
Dimanche, je suis à Bawi, pour y célébrer la Messe. Et lundi matin, je pars pour Bouar. Je suis accompagné de quelques élèves de notre école d'agriculture de Bangui, qui ont passé deux semaines de formation pratique ici et à Bouar. Et c'est l'un des (nombreux) espoirs du pays.
A Bangui, les travaux du nouveau couvent se poursuivent. Mardi l'entreprise coule la deuxième partie de la dalle entre le rez-de-chaussée et le premier étage.
Le mardi après-midi est le moment des adieux. Dans les prochains jours, Mgr Santiago de Wit Guzmán, le Nonce apostolique, achèvera sa mission. Il est l'ambassadeur du pape en Centrafrique, et son rôle est aussi (ou surtout) de représenter l'unité de l'Église universelle dans l'Église de ce pays.
Nous nous connaissons depuis des années, car il avait été en Centrafrique entre 1998 et 2001, en tant que secrétaire de la Nonciature. Et il m'invite, avec une dizaine d'amis, à la cérémonie au cours de laquelle le Président de la République le saluera officiellement et lui remettra une distinction honorifique.
Et c'est ainsi qu'à 15 heures nous sommes au Palais de la Renaissance (la Présidence), où se déroule la cérémonie, simple mais sincère. L'Église, en République centrafricaine, joue un rôle précieux, pour tous les habitants, avec l'annonce de la Parole de Dieu, qui se concrétise dans des centaines d'écoles, d'hôpitaux, de dispensaires, de chapelles et de petites églises, même dans les endroits les plus éloignés.
C'est un chantier qui avance, et nous espérons et prions pour qu'il puisse aider la Centrafrique dans le grand chantier de l'Indépendance.
Alunni della Scuola Agricola e una delle nostre oche Les élèves de l'école d'Agriculture et une des nos oies |
Bangui |
Il Presidente della Rep.Centrafricana Le président de la Rép.Centrafricaine |
Cantiere del nuovo convento di Bangui Le chantier du nouveau couvent de Bangui |
Strade e incidenti Routes et accidents |
Un peu de calme, forcée…
Les travaux du nouveau couvent de Bangui m'ont occupé jusqu'à vendredi. Avant que l'entreprise chargée des travaux (Leprevost) ne procède au coulage de la dalle entre le rez-de-chaussée et le premier étage, il est nécessaire de poser les gaines en plastique pour les fils électriques (pour les lampes et les interrupteurs).
Départ le samedi matin à l'heure habituelle (5 heures). Le voyage se déroule normalement. Mais l'état de la route, surtout avec les fortes pluies, continue de se dégrader, et je rencontre de nombreux camions renversés et en panne.
J'arrive à Baoro peu après 11 heures, mais en début d'après-midi, je me remets en route pour Balembe, à 50 km, où j'avais prévu depuis longtemps de célébrer la Messe. C'est un petit village, où la communauté chrétienne prie dans une chapelle au toit de chaume. Mais c'est le 6 août, la fête de la Transfiguration de Jésus. Avant d'aller à Jérusalem, où il sera condamné, où il vivra la Passion et la mort, Jésus veut qu'au moins ses amis les plus proches (Pierre, Jacques et Jean) voient sa Gloire et sa Beauté. Et même ici, aujourd'hui, à Balembe, nous voyons Sa Gloire !
Dimanche matin, je pars pour Zoungbe, un autre petit village, à 40 km de de Baoro. Aujourd'hui, certains enfants entrent dans les différentes étapes du parcours de catéchuménat. Et le fils du catéchiste reçoit sa première Communion.
Je retourne immédiatement à Baoro, aussi parce que je ne me sens pas très bien. Entre la fatigue, le paludisme et quelque virus, je suis obligé de ralentir pendant quelques jours.
Mais le mercredi 10 août, c'est le jour des examens de l'auto-école, enfin. Les élèves de notre école de mécanique les prennent très au sérieux (théorie et pratique) et ils réussissent tous, sans trop de difficultés.
Messa a Zoungbe Messe à Zoungbe |
Esame di scuola guida Les examens pour le permis de conduire |