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jeudi 28 décembre 2017

Noël 2017





Noël 2017
Nous voici de nouveau à Noël: grande fête dans le monde entier!
Célébrer Noël à Bozoum a toujours quelque chose de spécial. Habitués à l’imaginer avec le froid et la neige, nous célébrons ici avec 35 degrés à l'ombre (même si la nuit la température descend en dessous de 15°).
Mais, à part le temps, le climat est vraiment celui de Noël: la joie pour les adultes et surtout pour les enfants, les lumières, la couleur, les crèches, des chants, des danses. Et l'enchantement et l'émerveillement de cet Enfant ne cessent jamais d'étonner grands et petits.
Noël ne brille pas tellement à cause des lumières ou  des cadeaux, mais surtout à cause de la Lumière et du Don: Jésus, le Fils de Dieu fait Homme.
Et avec lui, chaque homme acquiert une dignité unique.
Dimanche 24 nous avons vécu d’abord la préparation (avec la messe du matin), puis l'évènement de la naissance de Jésus. Étant donné le climat et les habitudes, nous avons célébré la messe de minuit à 18h30. Beaucoup de gens, une très bonne Choral, et le Protagoniste, Lui, Jésus, au centre de toute notre attention, de tous nos espoirs.
Le 25, Noël, nous nous retrouvons dans l'église pour la grande messe: un seul prêtre, mais 50 garçons d'autel et une vingtaine de danseuses liturgique! En plus de la joie de la fête, il y a aussi 4 enfants qui reçoivent le baptême (y compris des jumeaux, Antoine et Joseph).
Beaucoup d'enfants viennent à l'église avec un jouet, petit cadeau, signe et mémoire du grand don de Jésus. Et après la messe les enfants se déchainent avec danses, chants et jeux.
Le jour de Noël et les suivants sont calmes. Les écoles sont fermées et les activités sont un peu ralenties.
Je vais à Bouar mercredi pour une réunion des responsables des écoles catholiques pour décider comment préparer la consécration du nouvel évêque, mais aussi pour faire le point de la situation. Certaines écoles ont ouvert avec presque deux mois de retard, en raison des combats.
Mais on avance!

p.Norberto







le danzatrici liturgiche
les danseuses liturgiques


Uno dei gemelli battezzati
un des jumeaux baptisés



Riunione scuole a Bouar
Réunion écoles à Bouar

vendredi 22 décembre 2017

Presque Noël






Presque Noël
Ces jours avant Noël sont très intenses, aussi en Centrafrique. Mais pas à cause des lumières, des achats et autre.
Le dimanche nous célébrons la fête de Saint Jean de la Croix. Avec Sainte Thérèse d'Avila, il  est le fondateur des Carmes déchaux. Une des chapelles de la ville lui est dédiée, et le dimanche nous célébrons ici à la messe en plein air.
Lundi matin, de 8h30 à 13h, je suis en réunion avec les professeurs de notre lycée Saint-Augustin, pour les résultats du premier trimestre. C’est un travail précieux, avec quelques déceptions, mais aussi avec beaucoup de joie, surtout quand un garçon ou une fille commence à prendre goût à l’école et reçoit de bonnes notes.
Dans l'après-midi je pars pour Bouar. Et mardi nous nous trouvons autour du p.Stefano, qui célèbre 25 ans de sacerdoce. Presque tous les Pères Carmes de Centrafrique sont présents. C'est un beau moment de gratitude à Dieu et au P.Stefano pour ce don.
Après la célébration de l'Eucharistie, nous nous retrouvons pour une longue réunion, et seulement en fin d'après-midi nous rentrons à Bozoum.
Mercredi après-midi je me consacre aux malades d'un secteur de Bozoum. Je leur rends visite, j'apporte la Confession et l'Eucharistie. C'est émouvant de voir comment les visages de ces personnes anciennes et souvent seules brillent à cause d'une simple visite, et surtout pour le don de Jésus.
Au retour, je rencontre les enfants de notre Centre Orphélins Arc en Ciel. Ils fêtent  Noël qui approche. Crèche de Noël, danses, un simple cadeau. Un petit paquet de biscuits, un savon, un sifflet: quelques petites choses, mais pour un enfant c'est un super cadeau. Nous avons certainement quelque chose à apprendre!
Jeudi j'accompagne Isaac à l'aéroport de Bozoum. Il y a presque trois semaines, il avait été frappé par une moto et il avait une fracture aux bras et aux jambes. La fracture de la jambe est exposée et nécessite une intervention chirurgicale. Il est aveugle, et le matin de l’accident il était passé chez moi pour recevoir un peu d'aide.
Grâce à la Croix-Rouge internationale nous pouvons le faire partir par avion à Bangui, où il sera pris en charge.
Et son sourire dit tellement des choses! L'avion, les gens qui ont pris soin de lui, et les autres qui le feront prochainement…
C'est presque Noël!


Non si direbbe, ma è un fungo
Champignon

Festa a St Jean



Riunione insegnanti

P.Stefano




un po' di scuola dopo scuola, in quartiere
un peu d'école au quartier

Festa di Natale all'Arc en Ciel
Fete de Noel au Centre Orphelins Arc en Ciel



Partenza verso Bangui





vendredi 15 décembre 2017

Retours



Scorci di Yaounde


Retours
La vie continue, étape après  étape.
Samedi dernier j'ai quitté la capitale du Cameroun, Yaoundé, pour aller à Douala, une ville sur la mer (ou plutôt, à l'embouchure du fleuve). Je voyage en autocar, très pratique, même si, toutefois, pour parcourir 250 km il faut quatre heures et demie.
Dimanche matin je passe saluer la communauté des sœurs de la Miséricorde de Douala, puis je vais à l'aéroport, et vers 13h (avec un peu de retard) je pars pour Bangui.
Ici je passe rapidement saluer quelques amis, et aussi voir l'excellent travail de préparation pour la production de briques en terre, qui commencera (j'espère) en janvier.
Lundi matin à 6h30 je suis à l'aéroport, et l'attente est longue. Je devrais partir pour Bouar avec un vol de la MINUSCA (les casques bleus), mais au lieu de 11h, l'avion part vers 13h30. L'avion est un Antonov russe, comme l'équipage et les avis à l'intérieur.
A 14h30 je suis à Bouar, et je peux repartir sur Bozoum  vers 17 heures, après avoir récupéré Alberto, qui vient à Bozoum pendant une semaine en tant que dentiste pour rouvrir le studio que nous avons.
Ces jours-ci, le retour des personnes déplacées vers Bocaranga se poursuit. Après presque deux mois, des nombreuses familles ont décidé de rentrer chez elles. Ça sera difficile (beaucoup devront reconstruire la maison), mais c'est toujours mieux que de vivre loin.
Nous essaierons de continuer à les aider là-bas  aussi.





Bangui

cantiere per la fabbricazione dei mattoni
le chantier pour la fabrication des briques


Arrivo a Bouar

Alberto, il dentista, all'opera




vendredi 8 décembre 2017

Un nouvel évêque!






In primo piano il nuovo vescovo di Bouar, l'abbé Mirek


Un nouvel évêque!
Le samedi 2 décembre, vers midi, apparaît sur Facebook une nouvelle sur notre diocèse de Bouar. C'est en polonais, mais la traduction automatique me révèle que le Pape aurait nommé l'abbé Mirek évêque de Bouar. J'essaie de l'appeler, et le téléphone occupé confirme que les nouvelles sont probablement vraies. Et à 12h40 il me l’annonce au téléphone.
Ce sont de bonnes nouvelles. Le diocèse de Bouar fut créé en 1978 et le premier évêque fut un capucin, le père Armando Gianni, qui dirigea le diocèse pendant près de quarante ans. Il bâtit la cathédrale et le séminaire et fit de celle de Bouar l'un des diocèses les plus vivants, grâce aussi à la présence de nombreuses communautés religieuses. Après le diocèse de Bangui, celui de Bouar est le diocèse avec plus d'élèves dans les écoles catholiques. Depuis novembre 2016, il était en Italie pour des raisons de santé et ses démissions ont été acceptées ces derniers jours. Il est né en 1939.
L'abbé Mirek Gukwa, polonais, est né en 1963. Il est en Centrafrique depuis 1992 et après avoir travaillé comme curé à Bohong, puis comme recteur du séminaire, il est vicaire général depuis 2006.
En ces années de guerre et de crise, il a toujours été très proche de toutes les paroisses, et très engagé, avec d'autres leaders religieux, à essayer de réconcilier les communautés et à venir en aide là où c'était nécessaire.
C'est une excellente nouvelle et nous sommes très heureux de cette nomination. C'est une nouvelle page dans l'histoire de notre diocèse.
Mardi matin je vais à Bouar. Je peux saluer, en cours de route, au nouvel évêque. Puis je m'arrête à Baoro, où nous prévoyons d'ouvrir l'école des catéchistes pour toutes les paroisses du diocèse.
Ces jours-ci je voyage au Cameroun, pour rendre visite à nos jeunes qui étudient la théologie à Yaoundé, la capitale. Les routes sont meilleures, mais le trajet est long (près de 1000 km de Bozoum), et je trouve même le brouillard entre 5 et 7 heures du matin.


il nuovo vescovo con il predecessore
le nouvel éveque avec son prédecessure

Cresime a Bozoum, con il vescovo Armando Gianni (2008)


il nuovo vescovo a Bozoum, per l'inaugurazione della chiesa, ottobre 2016



Membri del movimento Santa Rita
Membres du mouvement Sainte Rita


école catéchistes de Baoro

Camerun


Yaounde