après Bozoum, en direct depuis Bangassou: 50 ans de présence des Carmes à Baoro

50 ans de présence des Carmes à Baoro

Le 8 octobre 1973, le Père Charles est arrivé à Baoro et a officiellement commencé la 'Mission de Baoro'.

Et le dimanche 8 octobre 2023, nous célébrons les 50 premières années de notre présence ici. Seront présents l'évêque, les confrères, mais aussi de nombreux chrétiens des villages, qui ont reçu le don de la Foi par la présence et le travail des nombreux missionnaires qui se sont donnés au fil des ans.

Voici un peu d'histoire... et quelques vieilles photos.

LIMITES GEOGRAPHIQUES

La Paroisse "Enfant Jésus" de Baoro comprend toute la sous-préfecture de Baoro et deux villages de la sous- préfecture de la Nana-Mambere.

DATES PRINCIPALES DE L’EVANGELISATION DE BAORO

1940 : Passages des missionnaires Spiritains provenant de Bozoum.

L’histoire chrétienne de Baoro commença assez tôt avec la venue de missionnaires protestants, bien avant les catholiques. Ceux-ci commencèrent à y aller dans les années âpres la première guerre mondiale. Pendant la deuxième guerre mondiale, Baoro devient l’un de plusieurs camps de concentration de militaires allemands et italiens. La Mission de Baoro commence en 1940 avec le Père Joseph Dufour et puis le Père Jean Chrysostome, Spiritains provenant de Bozoum, qui ont établi un poste de catéchisme tout près de la concession actuelle de la Paroisse, du côté de la maison du chef de village Dangsi. Quelques chrétiens étaient venus d’autres missions, surtout de Bozoum. Les peux de baptisés de Baoro (surtout des élèves), ont reçu le baptême à Bouar.

1950 : Evangélisation de la brousse – Bayanga Didi- faite par les Capucins français et italiens venant de Carnot.

Les Pères Capucins de Savoie venant de Carnot ont eu de meilleurs résultats en baptêmes et Confirmations- (Mgr Sintas), surtout à Bayanga Didi, qui était un village plus grand que Baoro et siège d’un détachement de l’armée française. Les capucins Père Daniel et ensuite le Père Umberto de la Province de Gènes (Italie) ont assuré l’assistance aux chrétiens jusqu’au 1959, lorsque le secteur a été confié aux Peres de Bouar.

1955 : Construction des écoles et premiers Baptêmes à Baoro-Centre par les Capucins français venant de Bouar.

En 1955, le Père Francis ouvre une école-hangar en paille sur l’actuelle concession de la paroisse. Il assurait l’office de directeur. Son adjoint était le maitre Alphonse Ngakumandji. Le catéchisme était enseigne par Pierre Tunumo et son aide Jean Marie Waka.

En 1956 le Père Francis de Bouar construit un premier bâtiment en dur pour l’école. Jusqu’en 1985 ce bâtiment était habité par les Pères. La classe servait aussi comme église.

En 1957, le Père Francis donne les premiers baptêmes à Baoro à 15 élèves de l’école de la Mission. En 1958, on construit un deuxième bâtiment pour les écoles avec deux grandes salles. Entre temps, sont arrivés les Pères Norbert et Clément qui vont s’occuper de la direction de l’école et l’apostolat, sans toutefois résider à Baoro.

12 avril 1960 – 27 janvier 1961 : Père Jean-Baptiste Corbet.

1960 : En avril, essai d’ouverture officielle de la mission de Baoro fait par le Père Jean- Baptiste CORBET, mandaté par l’évêque de Berberati, Mgr. Baud, pour y fonder une paroisse. Il reste à Baoro pendant dix mois avec un coopérant laïc, André Janody.

Constructions : un très grand magasin annexé au premier bâtiment de l’école, laquelle est adaptée en maison pour les Pères. Le magasin deviendra ensuite la nouvelle chapelle.

En même temps il a commencé la construction de la maison définitive des Pères, mais, arrivée à la hauteur des charpentes, tout a été arrêté par le brusque déplacement du père Jean-Baptiste à Nola. Entre temps il a installé un groupe électrogène.

Apostolat : De nombreuses tournées dans le secteur de la mission (y compris Bangarem) on donne comme résultats : 111 baptêmes (dont 63 à Baoro centre, enregistrés sur place).

Le Père Jean Baptiste a beaucoup travaillé pour la formation des catéchistes sur place ; il organise deux petites sessions en juillet et en juin, qui ont rassemblé une vingtaine de catéchistes.

1960-1969 : Père Clément Sautier.

Après le départ du Père Jean-Baptiste, c’était le Père Clément qui en prenait la relève en venant de Bouar. Baoro faisait alors partie de la brousse de Bouar , avec les routes de Baboua, Bocaranga, Bozoum, Bangui et Gbassore (Bangarem).

Le Père Clément faisait de longues tournées sur chaque route et il organisait son apostolat de façon à donner les baptêmes en grand nombre, enregistrés sur le registre de Bouar St Joseph. Il est difficile d’en compter le nombre. D’après un registre-duplicata fait à Baoro en 1975 sur des vieilles fiches des chrétiens, les baptisés du Père Clément étaient à peu près 690.

Il a organisé aussi des confirmations en 1963 (4 villages), en 1965 (4 villages), en 1967 (6 villages) ; au total 349 confirmés. Il a ouvert une dizaine de nouveaux villages au catéchisme. Il a envoyé aussi des jeunes à l’école des catéchistes de Carnot.

En 1967, Baoro, qui était alors un gros village de 2000 habitants, fut choisi par l’alors Président à vie de la République Centrafricaine, Col. Jean Bedel BOKASSA, pour devenir Sous-Préfecture. Ce fait porta à une croissance beaucoup plus poussée de sa population.

Constructions.

Eglise à Bayanga-Didi (1967) : fondation et pavement en ciment ; mur en planches goudronnées ; toiture en charpentes couverte par futs éventrés : un travail solide qui a duré jusqu’aux années 2004-5, quand la chapelle a été entièrement reconstruite, sur les mêmes fondations.
Eglise à Pate Bonambolo (1967) : fondation et pavement en ciment ; mur en semi-dur ; couverture à une seule pente en tôles galvanisées, plus un presbyterium. Deux chambres (sacristie et salle de catéchisme) à coté sur la droite de la chapelle ont servi pour quelques années -1980-82- comme école du village dans le domaine de l’Animation Rurale.

Derrière l’église, à 15 mètres, est placée une maison de 5 chambres et 2 magasins pour le catéchiste. Dès 1979, celle-ci a été adapté en dispensaire de la mission tenu par le Frère Raphael de Milano, jusqu’aux premièrs mois de l'an 2000, quand il a été réadapté en école villageoise.

1970-1973 : les Pères Capucins de Gênes

Dès 1970, ont pris la relève les Capucins Italiens de Gênes. C’étaient les années où le secteur Nord du Diocèse de Berberati devait devenir autonome, ce qui sera fait en 1978 seulement. Mais Mgr Baud avait déjà confié la partie Nord aux Capucins de Gênes avec un vicaire Général en la personne du supérieur régulier.

Baoro aussi, après neuf années d’évangélisation du Père Clément a vu arriver de nouveaux missionnaires représentés par le Père Antonino Panteghini (1970-1971).

Il arrive à Baoro à la moitié de l’année, voyageant surtout à Bayanga-Didi et à Pâté Bonambolo : précieuse assistance pour les chrétiens organisés par le Père Clément ; plusieurs bébés ont reçu le baptême à Bayanga-Didi et à Baoro-Centre il a pu donner le baptême à une cinquantaine d’adultes. Il a organisé aussi les confirmations à Baoro-Centre et à Bayanga-Didi : une cinquantaine de confirmés.

1971-1973 : Père Enzo Canozzi, prêtre Capucin

Arrivé à Baoro en mai 1971, il continue l’évangélisation entreprise par le Père Clément, parcourant les routes comme lui. Il a donné une forte impulsion à l’animation rurale et juvénile, aidé dans cette tâche par Sœur Marie-Antoine de la Communauté des Clarisses de Bouar.

1973-1974 : Arrivée des Pères Carmes Déchaux de la Province de Gènes et des Sœurs Carmélites Thérésiennes de Turin

L’année 1973 marque une tournure pour l’évangélisation de Baoro. Les Pères Carmes de la Province de Gènes, déjà présents à Bozoum depuis 1971, décident d’élargir leur champ missionnaire, en ouvrant la Mission de Baoro. Le 8 octobre 1973 le P. Carlo, aidé par le P. Enzo Canozzi, capucin qui venait de Bouar - S. Joseph, dont la chapelle de Baoro dépendait, s’établit à Baoro dans le terrain de la Mission. Assez tôt, en avril 1974, aidé par le frère Conrad de Carnot, il commença la construction d’abord de l’Eglise paroissiale, puis d’une maison pour les Sœurs Carmélites de Sainte Thérèse de Turin, qui arrivèrent en 1974 pour collaborer avec les Pères Carmes. Ensuite il fut le tour des salles de catéchisme et la réparation de la maison des Pères.

Le P. Carlo se met vite au travail pastoral au centre et aussi dans des nombreux villages. Dimanche 17 février 1974 il organise la première réunion des Foyers Chrétiens. Autres mouvements comme les servants d’autel, les Cœurs Vaillants et les Ames Vaillantes, la Chorale et La Jeunesse Technique furent institués.

Le 28 octobre 1974 arriva définitivement à Baoro le P. Giuseppe Agosteo, Carme de la Province de Milan. En même temps les travaux de la nouvelle église et de la maison des sœurs sont très avancés. Les pères récupèrent l’école à l’intérieur de la concession de la mission, utilisé par l’état, en aidant la construction d’une nouvelle à l’extérieur.

Le 16 janvier 1975 arrivent à Baoro les quatre sœurs Carmélites de Ste. Thérèse de Turin pour s’installer dans leur nouvelle maison. Désormais elles travailleront avec les Pères à la Mission.

Le 16 février 1975 fut célébrée la première messe solennelle dans la nouvelle église. Terminée celle-ci, on commence à arranger la maison de jeunes.

1975-1991 : Curé P. Giuseppe Agosteo

L’Eglise, dédiée à l’Enfant Jésus de Prague, fut inaugurée le 9 mars 1975 en présence de Mgr. Mario Tagliaferri, Pro-nonce à Bangui et de Mgr. Basile Baud, évêque de Berberati. Samedi 8 il y eu une Messe avec 110 baptêmes et 27 mariages. Dimanche 9 il y eu la messe solennelle avec 74 confirmations. Et Baoro, la première mission créée par les Carmes Déchaux, devint une nouvelle paroisse du diocèse de Berberati. Nouveau Curé est le P. Giuseppe Agosteo, P. Carlo s’occupant de la brousse.

Triennat 1978-81: La communauté était formée de P. Giuseppe Agosteo, curé, P. Vittorino Corsini et P. Renato Aldegheri

En 1978, après avoir passé la dernière année à Bozoum, P. Carlo part pour rentrer en Italie, où il sera prieur de la nouvelle maison de noviciat du Deserto de Varazze. A Baoro restent P. Giuseppe, curé avec le nouveau arrivé P. Vittorino Corsini, qui suit la brousse e fr. Giovanni Cangini constructeur.

Depuis octobre 1978 frère Raffaele Fasoli est à Baoro où il suit le dispensaire de Pate, inauguré le 19 mars 1979. Les sœurs Biagina, Iginia et Giustina aident dans la pastorale de brousse et au centre, et s’occupent de l’école ménagère et du Centre social.

Triennat 1981-84: La communauté était formée de Giuseppe Agosteo, curé, P. Renato Aldegheri, qui s’occupait de la brousse et des travaux, et P. Nicolò Ellena (Bossemptelé)

Le 14 janvier 1982 fut inauguré le Centre de formation pour catéchistes « Nerviano », dirigé par le P. Nicolò. Malheureusement ce Centre fut fermé quelques mois après à cause de vols répétés et d’autres difficultés de gestion. P. Nicolò, depuis fin 1981 se transféra à Bossemptélé, ou il travailla dans cette mission confié à Baoro. Cette école de catéchistes rouvrira comme école de formation des catéchistes seulement en 2019, après avoir été utilisée pendant toutes ces années pour des sessions de formation des catéchistes et des mouvements paroissiaux.

Suite au départ de P. Nicolò, P. Renato Aldegheri commence son activité a Baoro, d’où il va souvent a Bossemptélé pour finir les travaux de la maison.

A partir de l’année 1982 la fête de l’Enfant Jésus, jusqu’alors célébrée le premier dimanche de septembre est célébrée le jour de l’Epiphanie ou du baptême de Jésus au commencement de janvier.

En 1984 il y eu la construction du couvent actuel (partie des chambres des hôtes avant, puis réfectoire et chambres des pères, après.

Triennat 1984-87: La communauté était constitué de P. Giuseppe Agosteo, curé, P. Renato Aldegheri, qui s’occupé de toujours plus de villages de la brousse et des travaux de construction. Le P. Nicolò Ellena résidait à Bossemptélé. Le P. Domenico Rossi venait de la Yolé pour aider dans la brousse les samedis et dimanches.

Triennat 1987-90: P. Giuseppe Agosteo est toujours curé, malgré des gros soucis de santé. En 1988 retourne à Baoro le P. Carlo Cencio, en provenance de l’Italie. Avec eux sera à Baoro le jeune P. Roberto Nava, arrivé de l’Italie comme diacre en 1988 et P. Nicolò Ellena, toujours à Bossemptélé.

Triennat 1990-93: P. Giuseppe Agosteo retourne définitivement en Italie en aout 1990, d’ou il partira parmi les fondateurs de la Mission de la province lombarde au Cameroun. Le P. Roberto Nava devient curé en septembre 1990. P. Renato Aldegheri arrive à Baoro en provenance de la Yolé, en aout 1990

1991-2008 : Curé P. Roberto Nava

En 1991-92 furent construites dans la concession l’aile des salles de catéchisme et de la menuiserie.

En 1993 fut construit un dispensaire à Baoro, dans la localité appelée Guindi, pour servir les soins des lépreux et des enfants mal nourris. Celui-ci sera dirigé pour des nombreuses années par Sr. Erneste, carmélite.

En 1993 on construisit un grand bâtiment (Auditorium) sur les fondations de la vielle école préexistante. Celui-ci devait servir comme grande salle de rencontres, conférences et théâtre, avec en annexe le bureau paroissiale.

Triennat 1993-96 : P. Roberto Nava, continue son activité comme curé de la Paroisse, Avec lui il y a le P. Paolo Pavone, arrivé en mai 1993, et P. Bernard Thattaparambil, indien, arrivé en juin 1995, mais qui reste une année seulement. Pendant ce temps, il y a la création de l'Ecole de Mécanique.

Triennat 1996-99 : La communauté, rattachée pour un certain temps à celle de St. Elie à Bouar, était composée de P. Roberto Nava, curé et P. Norberto Pozzi, arrivé en décembre 1996.

Triennat 1999-2002: La communauté était constituée du P. Roberto Nava, curé et du P. Saverio Gavotto qui suit les chapelles des villages et donne une grande impulsion aux écoles villageoises.

En 2001, sur le vaste terrain de Nerviano, à l’entré de Baoro, du coté de Bouar, proche au Centre catéchétique, fut construite l’Ecole maternelle « Il Germoglio », par une association de laïques de Sanremo, qui devait la gérer aussi. Concrètement, à partir de 2009, cette école maternelle a toujours été suivie et dirigés par les Pères de la communauté de Baoro.

En 2001-2002 sur le côté opposé de la maison des Pères on construit un bâtiment devant servir comme école promotion féminine. Aujourd’hui les mêmes salles, terminé le projet de école féminine, sont utilisés comme salles de catéchisme et pour les mouvements, et pour l'école Mécanique. Et à partir de septembre 2001, le jeune frère Arland commence son stage pastoral dans la communauté.

Triennat 2002-2005: La communauté était composée des Pères Roberto Nava, curé, P. Saverio Gavotto, jusqu’à octobre 2004, et P. Thierry Charles Koniam, seulement pour l’année 2003.

Triennat 2005-2008: la communauté était constituée par P. Roberto Nava, curé, P. George Varghese, et P. Lionello Giraudo, arrivé en juin 2006.

2008-2011 : Curé P. Norberto Pozzi

Avec le retour définitif en Italie pour des sérieuses difficultés de santé du P. Roberto Nava, le P. Norberto Pozzi devient supérieur de la communauté et curé de la Paroisse, charges qu’il gardera jusqu’en 2011. Avec lui sera dans la communauté le P. Dieudonné Yahaka.

2011-2017 : Curé P. Dieudonné Yahaka

Triennat 2011-2014; Apres le chapitre provinciale du 2011 et l’affectation de P. Norberto à Bozoum, une nouvelle communauté est constituée. P. Renato Aldegheri y est supérieur, en s’occupant de la de la pastorale des chapelles et des écoles des villages de la brousse. En outre il remet en fonction l’école mécanique dans l’enceinte de la Mission, en la confiant à un professeur camerounais. P. Dieudonné Yahaka est nommé curé de la paroisse, charge qu’il assurera jusqu’en 2017. A noter le courage et les dangers vécus par la communauté dans les années 2013 et 2014, pendant l’invasion du pays par la coalition de la Seleka. En janvier et février 2014 la Paroisse donne refuge pour plusieurs semaines à presque 1500 déplacés, en partie musulmans et en partie chrétiens. P. Dieudonné a risqué sa vie pour sauver les gens.

Triennat 2014-2017 : La nouvelle communauté est constituée du P. Renato Aldegheri, supérieur, qui malheureusement décédera d’une leucémie en 2015, P. Dieudonné Yahaka, curé, et P. Lionello Giraudo qui sera nommé supérieur à partir de 2015, à la mort du P. Renato. A partir de l’année 2016 P. Maurice, de retour de ses études en Italie, sera aussi lui de communauté à Baoro. P. Daniele Conte y séjournera pendant quelques mois dans l’année 2015.

2017- 2023 : Curé P. Stefano Molon

Triennat 2017-20: Dans ce triennat P. Maurice Maikane est élu supérieur de la nouvelle communauté. Il se chargera des chapelles et des écoles de la brousse et donnera forte impulsion à l’école mécanique P. Stefano Molon, affecté de St. Elie à Bouar, est nommé curé de la Paroisse et suivra et donnera impulsion à l’école maternelle « Il Germoglio » A eux s’ajoute le P. Odilon Faguende, qui suivra les communautés chrétiennes de la brousse proche à Baoro et sera directeur de l'école des catéchistes à Nerviano, nouvellement rouverte. Dans ce triennat chaque année la communauté a été renforcée par un jeune frère stagiaire.

Triennat 2020-23 : L’année 2020 il y a un fort remaniement de la Communauté. P. Maurice et P. Odilon sont affectés ailleurs.

P. Stefano Molon continue sa charge de Curé de la Paroisse et devient supérieur de la Communauté.

P. Aurelio Gazzera, auparavant curé de Bozoum, relève une grande partie de la brousse et s’occupe de tout le volet des écoles, mécanique à la Mission, Maternelle à Nerviano et les neuf écoles villageoises suivies par la communauté de Baoro. Il commence aussitôt des travaux de réfectionnement des écoles et des chapelles de brousse, outre les travaux à la Paroisse.

P. Michael Yambeti, prêtre depuis seulement une année, remplace P. Odilon en suivant les sept chapelles des villages plus proches à Baoro et prend la direction de l’école des catéchistes. En outre il aide le P. Stéphane dans le suivi de plusieurs mouvements de la Paroisse. A noter la forte impulsion qu’il a donnée à la chorale, en suivant personnellement leur formation musicale.

Le 6 aout 2023 le p.Arland Djim Toga est installé par Mgr Mirek Gucwa comme nouveau curé de Baoro.

Actuellement, en 2023, la communauté est composée par le p.Arland, supérieur et curé, le p.Aurelio, le diacre frère Wilfrid et le frère étudiant Jephte, en stage pastoral.

Trois sœurs carmélites de Turin, sr Solange, sr Viviane et sr Celestine, assurent une présence discrète mais active au sein de la communauté paroissiale, dans la formation des femmes des catéchistes et dans l'éducation, en particulier au sein de leur école "Les Martyrs Africains".

Les pères de la communauté du Couvent Enfant Jésus de Baoro, cherchent avant tout de donner un témoignage de l’amour de Jésus. Ils le font avant tout à travers leur vie de petite communauté carmélitaine.

Chaque journée commence à 5h00 à l’église avec un temps d’oraison, la prière des Laudes et, à 6h00 la Messe avec un groupe de fidèles.

A 7h00, après le petit déjeuner, et pour toute la journée, les trois frères se partagent pour les différentes taches confiés à chacun. Tous ont des travaux à suivre.

Le curé de la paroisse, est très pris par les gens qui frappent à toute heure à la porte de son bureau, le suivi des familles et des pauvres, des 17 mouvements présents dans la Paroisse, de la catéchèse divisé en quatre ans, la visite aux malades, en leur portant réconfort aussi à travers les sacrements, les funérailles chrétiens, enfin le suivi du Centre de santé. La Paroisse est divisée en quatre communautés de base. L’animation des chrétiens, pour qu’ils prennent leur paroisse et leur foi en main est un grand défi.

La communauté suit les 17 chapelles des villages et dirige et organise le bon fonctionnement de l’école des catéchistes de Nerviano. Cette année elle était fréquenté par 15 catéchistes de la deuxième année, celle du perfectionnement, qui pour six mois y séjournent avec leurs épouses et leurs enfants. C’est un petit village.

La communauté dirige l’Ecole maternelle « Il Germoglio » et l’Ecole mécanique de la Mission.

Le soir, à 18h15 les frères se retrouvent ensemble pour terminer et accomplir la journée dans la prière, en confiant au Seigneur les personnes et les situations rencontrés pendant la journée. Le repas, un temps de partage fraternel et la prière de Complies achèvent la journée.