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jeudi 15 octobre 2020

On avance!

 


 

On avance!

Cette semaine est presque entièrement occupée par la Session Pastorale Diocésaine. C'est une rencontre qui rassemble chaque année, au début des activités pastorales, des prêtres, des religieux et religieuses, des catéchistes et des personnes impliquées dans les différentes paroisses, pour quelques jours de réflexion et d'échange.

Et donc je profite du voyage pour retourner à Baoro, où je passe la journée du mardi avec le P. Maurice. Il me présente le travail qui m'attend: il y a 17 villages suivis et accompagnés par le Père. Dans 9 d'entre eux, il y a des écoles villageoises, organisées par nous les missionnaires, en collaboration avec les parents des enfants. Ces écoles permettent à 1 700 enfants de recevoir un minimum d'éducation scolaire dans le secteur de Baoro. En plus de ces écoles, il y a aussi 5 jardins d'enfants (avec 170 élèves).

Nous discutons avec lui et avec le coordinateur, Simplice, comment organiser la réouverture, comment impliquer les parents et les villages pour qu'ils viennent rapidement et en grand nombre inscrire les enfants.

Avec le P. Maurice, nous discutons également de l'Ecole de Mécanique, qui forme une soixantaine de jeunes dans ce secteur. C'est un cours de 2 ans, et à la fin les jeunes sortent avec une bonne préparation pour pouvoir réparer des voitures, des motos et d'autres moyens.

Mercredi matin je me déplace à Bouar, où je participe à la Session Pastorale. Nous sommes nombreux (environ quatre-vingts), pour 4 jours de travail. Il y a de gros thèmes (l’écologie intégrale, selon l’encyclique du Pape François "Laudato Sì", et l’autonomie économique des paroisses). Nous continuons ensuite avec la présentation des différentes activités des paroisses et des commissions, en essayant de lire ce qui se passe dans le pays, et de nous remplir de foi, d'espérance et de charité pour les communautés qui nous attendent.

Le dimanche 18 octobre, journée mondiale de la mission, la Session se terminera par une grande célébration au cours de laquelle l'évêque consacrera le diocèse de Bouar à l'Enfant Jésus.

On avance!





Baoro

Session Pastorale - Bouar 2020



 

 

vendredi 9 octobre 2020

Fuma ch'anduma (Allons-y!)

 

 


Fuma ch'anduma (Allons-y!)

Quelques petites nouvelles, et en suite la nouvelle plus grande, que beaucoup ont déjà reçues par mail, ou lues sur Facebook, ou ailleurs.

Petite nouvelle:

Ces jours-ci, les examens finaux ont lieu. Les élèves de notre lycée Saint-Augustin sont également impliqués. Les tests sont tous écrits, et la correction se fera dans la capitale. Et dans 3 ou 4 semaines les résultats seront annoncés sur National Radio.

Mardi, je vais à Bouar et Baoro. A Bouar, nous avons une rencontre avec l'évêque, avec d'autres prêtres du diocèse. Et je vais à Baoro parce que… ce sera ma prochaine communauté dans quelques semaines. Et c'est ça la

Grande nouvelle:

Je suis à Bozoum depuis dix-sept ans: curé, mais pas seulement.

Et dans les prochaines semaines, je quitterai Bozoum pour Baoro, une autre Mission, à environ 180 km d'ici.

C'est ce que me demandent les supérieurs et j'obéis volontiers, même si ce n'est pas facile pour moi.

Volontiers, parce que je compte plus sur Lui que sur moi: Dieu ne se trompe pas, et se mettre entre ses mains est l'une des choses les plus intelligentes et les plus excitantes que l'homme puisse faire.
Volontiers, car rester trop longtemps au même endroit risque de nous rendre paresseux, d'éteindre notre fantaisie et de nous abandonner à la routine.
Volontiers, car c'est une nouvelle expérience: je travaillerai dans les villages et les petites communautés chrétiennes, dans les écoles de ces villages, et dans tout ce que je pourrai faire.

Ce n'est pas facile, car cela fait 17 belles années, même si difficiles. La paroisse de Bozoum est une communauté exigeante, et à cela se sont ajoutés, au fil du temps, beaucoup de réalités que les gens d'ici, et tant d'amis à travers le monde, ont permis de rêver et de réaliser.

Ce n'est pas facile, car Bozoum va me manquer.

Ce n'est pas facile, car tant de gens, enfants, jeunes et adultes, sont liés à moi, et moi à eux. Et nous aurons du mal à nous dire adieu.

Ce n'est pas facile, car beaucoup connaissent Bozoum et le père Aurelio presque comme s'ils ne faisaient qu'un ...

J'ai une grande confiance en celui qui me remplacera en tant que curé, et lentement la communauté, avec les habitants de Bozoum, et avec l'aide et les prières de vous tous, continuera dans ce que nous avons commencé.

Bozoum ne s'arrête pas avec le départ du P. Aurelio! Au contraire!

Cependant, je continuerai à donner un coup de main, à suivre certains projets (Foire agricole in primis) et d'autres initiatives.

Mais c'est juste, c'est bien, c'est beau de tourner la page et d'en écrire une autre. Ou plutôt, d'autres!

Et puis: fuma ch'anduma (comme on dit en piémontais). Allons-y. Let’s go!

Et une prière pour moi, et surtout pour Bozoum!

 

LA PHOTO DE L’ENFANT AVEC UN COQ ME RAPPELLE UN BEAU MOMENT DE SEPTEMBRE 2017:

50 km pour un poulet!

Un dimanche après-midi, en rentrant  dans le bureau paroissial, un enfant s’approche, encouragé par sa maman. Il doit avoir entre deux et trois ans, et il  marche avec fierté avec un poulet à la main (qui est presque plus grand que lui!). Je ne comprends pas s'il veut le vendre, ou ce qu'il veut faire, et alors sa maman intervient et explique. Elle me dit que ça fait des mois que le bébé veut voir P. Aurelio, et qu'il a même fait les caprices s'ils ne l’y amènent pas! Alors sa maman a profité du P. Norberto, qui était dans le village (à 50 km) pour célébrer la Messe, et elle a demandé un passage pour l'amener enfin à Bozoum! Le poulet? C'est un petit signe, mais un grand cadeau! Je suis ému!

LA PHOTO DE L'ENFANT AVEC LE COQUILLAGE FAIT RÉFÉRENCE À UN BON MOMENT EN 2017:

PS: Je vais déménager à Baoro en novembre, il y a encore du temps, donc!

P.S.2: merci du fond du cœur pour l'avalanche d'affection, de messages et de prières que j'ai reçus ces jours-ci. Dieu est bon!

P.S.3: Je prévois, si possible, de continuer à écrire le blog ...


I nostri candidati alla Maturità
Nos candidats au BAC




Baoro



Baoro


 

 

jeudi 1 octobre 2020

De fête en fête

 

De fête en fête

Aujourd'hui, 1er octobre, c'est la fête de sainte Thérèse de Lisieux: une grande petite sainte (décédée à 24 ans), docteur de l'Église et patronne des Missions.

Une jeune femme qui a jeté sa vie, toute entière et complètement, dans les bras de Dieu, l'Amour Miséricordieux. Un stimulus et un exemple pour tous.

Et la semaine dernière nous avons eu la joie d'accueillir 4 jeunes qui ont commencé le noviciat (une année intense d'expérience de vie carmélitaine, de prière et de fraternité). Et le même jour, 5 autres garçons ont terminé leur noviciat et ont fait leur première profession religieuse, s'engageant avec les vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance.

Entre samedi et dimanche nous avons célébré la fête de Saint Michel Archange, saint patron de la paroisse. Les jours précédents, nous avons eu 2 après-midi de catéchèse, et le samedi après-midi, nous avons transporté la statue de Saint-Michel en procession dans les rues de la ville, pour demander sa protection et bénir les habitants.

Le dimanche, la célébration eucharistique est présidée par le père Michael, jeune carme ordonné il y a quelques mois. La célébration est solennelle et animée à la fois. C'est aussi l'occasion de remercier Dieu pour sa protection, notamment en cette période de coronavirus (qui n'a pas touché la ville de Bozoum). Dans l'après-midi, la fête se poursuit avec des danses, du sport, des matchs et des compétitions.

Lundi je pars pour Bangui, où j'ai des réunions et du travail à faire. Et je suis revenu aujourd'hui, avec la nouvelle voiture. À peine arrivé, et déjà baptisé avec la boue et la pluie de ces «routes».

Merci!


I nuovi novizi
les novices


I cinque nuovi professi
Les nouveaux profés

Luigina al lavoro
Luigina au travail










La nuova macchina, appena battezzata...
La nouvelle voiture, tout juste baptisée