Des
Missionnaires, éparpillés sur 720 km ... et
plus!
Aujourd'hui, c'est la Journée missionnaire mondiale. L'Église célèbre cette dimension fondamentale de la vie chrétienne: l'annonce de Jésus à toutes les nations!
Il est vrai que chaque chrétien, poussé par la beauté et la joie de son propre baptême est appelée à annoncer. Mais certains le font d'une manière particulière: les missionnaires!
C’est un peu comme pour les soldats. Tous servent la patrie ... mais certains le font en première ligne. Et s’ils risquent un peu plus, ils sont aussi un plus fiers et orgueilleux de ce qu’ils font!
Cette semaine, j'ai pu faire une de mes tournées habituelles: Bozoum - Bossemptélé - Baoro - Bouar - Bocaranga - Ngaundaye - Ndim – Bozoum (720 km). Et j'ai pu gouter, une fois de plus, la beauté de l'Évangile et la joie des missionnaires.
Mercredi 15 je pars dans la matinée. A Bossemptélé je retrouve les sœurs carmélites, et les pères camilliens, tous engagés à l'hôpital Jean Paul II, qui est le seul décent dans un rayon de 200 km ...
A Baoro je trouve p.Renato, p.Dieudonné et p.Lionello, qui sont en train de célébrer la fête de sainte Thérèse d'Avila, une autre grande missionnaire!
A Bouar, après être passé voir nos confrères de Saint-Élie (où il y a le noviciat, avec 6 novices de Centrafrique et un Camerounais), je vais à la Yolé, où nous célébrons l’acceuil de 8 jeunes de la dernière année du Lycée, qui se préparent à entrer au Carmel.
Aujourd'hui, c'est la Journée missionnaire mondiale. L'Église célèbre cette dimension fondamentale de la vie chrétienne: l'annonce de Jésus à toutes les nations!
Il est vrai que chaque chrétien, poussé par la beauté et la joie de son propre baptême est appelée à annoncer. Mais certains le font d'une manière particulière: les missionnaires!
C’est un peu comme pour les soldats. Tous servent la patrie ... mais certains le font en première ligne. Et s’ils risquent un peu plus, ils sont aussi un plus fiers et orgueilleux de ce qu’ils font!
Cette semaine, j'ai pu faire une de mes tournées habituelles: Bozoum - Bossemptélé - Baoro - Bouar - Bocaranga - Ngaundaye - Ndim – Bozoum (720 km). Et j'ai pu gouter, une fois de plus, la beauté de l'Évangile et la joie des missionnaires.
Mercredi 15 je pars dans la matinée. A Bossemptélé je retrouve les sœurs carmélites, et les pères camilliens, tous engagés à l'hôpital Jean Paul II, qui est le seul décent dans un rayon de 200 km ...
A Baoro je trouve p.Renato, p.Dieudonné et p.Lionello, qui sont en train de célébrer la fête de sainte Thérèse d'Avila, une autre grande missionnaire!
A Bouar, après être passé voir nos confrères de Saint-Élie (où il y a le noviciat, avec 6 novices de Centrafrique et un Camerounais), je vais à la Yolé, où nous célébrons l’acceuil de 8 jeunes de la dernière année du Lycée, qui se préparent à entrer au Carmel.
Ça
aussi c'est la mission:
préparer et implanter l'Eglise, avec les jeunes Centrafricains.
La visite de Bouar est attristé, cependant, par des mauvaises nouvelles: dimanche 12 Octobre une douzaine d’hommes armés ont attaqué la mission de Baboua (à 50 km de la frontière avec le Cameroun) et ont enlevé le Curé, le P.Mathieu (Mateusz Dziedzic) un jeune prêtre polonais. Les ravisseurs l'ont emmené dans la brousse. Il est avec d'autres otages qui sont entre les mains des bandits pendant presque un mois ... Les hommes armés exigent la libération de leur chef, un certain Miskine, détenu dans les prisons de Yaoundé, au Cameroun, en raison des crimes commis au Cameroun et en Afrique centrale ...
Vendredi, je prends ce qui devrait être une route... pour aller vers le Nord. Boue, herbes, trous... mais je peux avancer. Le soir j’arrive à Ngaundaye, où je trouve des Capucins (italiens et polonais) et des sœurs, entre lesquels il y a Renata Dutton, de Vinadio, proche de chez moi, qui est ici depuis 1967 ... Et malgré les difficultés, les problèmes physiques et tout, elle continue à espérer et semer!
Le samedi matin, après avoir rencontré le Comité Paroissial Caritas, qui travaille beaucoup pour aider avec intelligence les pauvres de la paroisse et tous ceux qui sont en difficulté, je descends à Ndim. Ici, je trouve p.Robert, cappuccino, avec qui nous discutons de la façon d'aider les gens à réparer une route abandonnée depuis des années, avec la distribution de vivres du PAM. Et à Ndim je trouve aussi la belle communauté des Sœurs de la Miséricorde de Savone: Congolaises, Rwandaises, Camerounaises ... Toutes très actives dans les écoles, le dispensaire, l'école maternelle. C'est beau de voir comment la mission concerne tous!
Dans l'après-midi je vais à Bocaranga, où je prends un café avec p.Robert, cappuccino polonais. Ici il y a également le p.Valentino et le p.Cipriano, en Centrafrique depuis 1962 et 1960 ...
Enfin vers 18h30 j’arrive à Bozoum, sans trop de dégâts!
Et avec beaucoup de témoignages de missionnaires heureux!
La visite de Bouar est attristé, cependant, par des mauvaises nouvelles: dimanche 12 Octobre une douzaine d’hommes armés ont attaqué la mission de Baboua (à 50 km de la frontière avec le Cameroun) et ont enlevé le Curé, le P.Mathieu (Mateusz Dziedzic) un jeune prêtre polonais. Les ravisseurs l'ont emmené dans la brousse. Il est avec d'autres otages qui sont entre les mains des bandits pendant presque un mois ... Les hommes armés exigent la libération de leur chef, un certain Miskine, détenu dans les prisons de Yaoundé, au Cameroun, en raison des crimes commis au Cameroun et en Afrique centrale ...
Vendredi, je prends ce qui devrait être une route... pour aller vers le Nord. Boue, herbes, trous... mais je peux avancer. Le soir j’arrive à Ngaundaye, où je trouve des Capucins (italiens et polonais) et des sœurs, entre lesquels il y a Renata Dutton, de Vinadio, proche de chez moi, qui est ici depuis 1967 ... Et malgré les difficultés, les problèmes physiques et tout, elle continue à espérer et semer!
Le samedi matin, après avoir rencontré le Comité Paroissial Caritas, qui travaille beaucoup pour aider avec intelligence les pauvres de la paroisse et tous ceux qui sont en difficulté, je descends à Ndim. Ici, je trouve p.Robert, cappuccino, avec qui nous discutons de la façon d'aider les gens à réparer une route abandonnée depuis des années, avec la distribution de vivres du PAM. Et à Ndim je trouve aussi la belle communauté des Sœurs de la Miséricorde de Savone: Congolaises, Rwandaises, Camerounaises ... Toutes très actives dans les écoles, le dispensaire, l'école maternelle. C'est beau de voir comment la mission concerne tous!
Dans l'après-midi je vais à Bocaranga, où je prends un café avec p.Robert, cappuccino polonais. Ici il y a également le p.Valentino et le p.Cipriano, en Centrafrique depuis 1962 et 1960 ...
Enfin vers 18h30 j’arrive à Bozoum, sans trop de dégâts!
Et avec beaucoup de témoignages de missionnaires heureux!
Un convoglio dell'ONU un convoi des Nations Unies |
Bouar: le strade diventano fiumi Une route de Bouar, transformée en rivière |
il Convento di Sant'Elia a Bouar Notre couvent de Saint Elie à Bouar |
è la strada... spero! C'est la route, j'espère! |
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