Couleurs et lumière

 

 

 

 

Couleurs et lumière

Pendant que les travaux de construction des deux salles de classe à Baoro avancent, il se passe d'autres choses...

Dimanche, je suis à Dobere, un grand village situé à 50 km de Bangui.

Aujourd'hui c'est une grande fête, car nous célébrons 9 baptêmes et un mariage. Il y a le travail du catéchiste, des familles, de la communauté. Et il y a la Grâce de la découverte de la liberté et de la beauté d'être chrétiens.

Lundi matin je pars pour Bangui, où les travaux du nouveau couvent se poursuivent. Ces jours-ci, l'entreprise a commencé à poser les tôles du toit.

Entre lundi et jeudi, je me consacre à la création de 4 beaux vitraux pour la nouvelle chapelle de la communauté. Un confrère, le Père Marco Cabula, a préparé les dessins et, avec quelques jeunes de la communauté, nous sommes occupés à couper le verre, à le préparer, puis à couler le ciment qui l'encadrera.

Il faudra quelques semaines de patience, mais ce sera un beau travail.

 

 

Le nuove aule a Baoro

 

 

Dobere

 

 

Inizio delle vetrate
Les vitraux, le commencement

 

 

D'une activité à l'autre

 

 

 

François

D'une activité à l'autre

 

Les écoles sont fermées (à l'exception de notre école de mécanique : les garçons de la deuxième année font l'auto-école), mais les activités continuent en abondance.

Le dimanche, je pars, comme d'habitude, vers les villages. Je m'arrête à Bawi, où j'avais laissé il y a quelques jours un tricycle, pour François.  Il peut ainsi se déplacer et acquérir un minimum d'autonomie. Je continue ensuite vers Zoungbe, un petit village situé à près de 40 km de Baoro.

Ici, aujourd'hui, 7 entre filles et garçons reçoivent le sel et l'huile, les deux premiers pas sur le chemin du Baptême. La chapelle est couverte d'un toit de chaume et l'autel, fait de briques de terre, a été réduit de moitié à cause des pluies. Mais la Messe est toujours le mémorial du sacrifice du Christ, ici comme dans une cathédrale.

Je rentre à Baoro assez tôt, juste à temps pour aider à préparer le repas. Aujourd'hui, c'est un jour de fête, nous serons près de trente à table.

Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, le père Stefano Molon, curé de Baoro depuis six ans, termine son ministère ici, et dans les prochains jours, il partira pour sa nouvelle destination, Bangui. La communauté paroissiale le remercie et lui fait ses adieux au cours de la Messe solennelle, puis au cours d'un déjeuner à la Mission.

Ces jours-ci, nous avons également commencé les travaux de construction de deux salles de classe dans l'école des Sœurs de Baoro. Cela permettra d'augmenter le nombre d'élèves.

Et dans les prochains jours, nous commencerons les travaux d'agrandissement de 2 autres écoles, à Kouisso Baguera et à Bawi.

Bon travail !

 

 

Baoro

 

 

  

Zoungbe

 

Le nuove aule della scuola "Les Martyrs Africains" di Baoro
La construction des nouvelles salles de classes

 

 

 

Des chantiers

 

Bawi

Des chantiers

En ce mois de juillet, le travail pastoral dans les villages se poursuit. Après ceux de la route de Carnot, c'est au tour des cinq villages de la route de Bossemptele : Bawi, Zoungbe, Barka Bongo, Balembe et Dobere.

Le dimanche 9 juillet nous avons célébré les baptêmes à Bawi, pour cinq garçons et filles. La Messe des baptêmes est toujours très suivie, et c'est une célébration qui réunit tout le village, catholiques et non-catholiques.

Après la Messe, je pars immédiatement à Bangui, où j'arrive le soir sous une pluie battante, typique de la saison.

Je suis ici avec Patriot et Louis, les deux menuisiers de la mission de Baoro, et avec eux, entre lundi et mercredi, nous fixons 60 cadres entre fenêtres et portes. C'est un travail long et lourd, mais ensemble nous travaillons dur.

La Centrafrique aussi est en chantier : dans quelques semaines, un référendum sera organisé pour modifier la Constitution. L'actuelle, rédigée en 2016, devrait être remplacée par une nouvelle. Le prétexte officiel est de l'"adapter" à un nouveau contexte. En réalité, il y a en dessous la volonté de garantir des mandats supplémentaires au président actuel (qui, selon la Constitution de 2016, ne peut pas se représenter).

Il s'agit de décisions importantes et graves qui pourraient déstabiliser davantage un pays déjà fragile.

On verra bien !