Men at work...
Travaux en cours
Le temps passe.
Les écoles sont maintenant fermées depuis plus d'un mois et la situation tend
lentement à s'aggraver. À ce jour, il y a 114 cas de coronavirus en Centrafrique.
Le gouvernement, ou au moins une partie, fait de sérieux efforts, avec l'aide
de la communauté internationale, pour vérifier et suivre les personnes positives
et identifier celles qui pourraient l'être.
Les mouvements
entre la frontière avec le Cameroun et la capitale, Bangui, ont quelque peu
diminué, mais il y a très peu de contrôles. Ce matin, jeudi 7 mai, j'ai quitté
Baoro à 5 heures, et le long des 400 km de route, je n'ai jamais été vérifié
dans la douzaine de points de contrôle éparpillés le long de la route.
Les écoles
restent fermées, mais avec les émissions de radio, nous essayons de continuer,
au moins en partie, les leçons.
La situation est
déjà difficile à Bangui, où avait été créé un département Covid-19 pour l’hospitalisation de 13 personnes. Un autre est en préparation.
Mais dans le reste du pays, il n'y a toujours rien.
Hier, mercredi, je
suis allé à Bouar, où nous avons eu une rencontre avec l'évêque, sœur Marie
Thérèse (responsable de la pharmacie diocésaine) et les médecins Ione Bertocchi
et le père Tiziano. En attendant les réponses aux différentes demandes de
financement que nous avons lancées, en tant que Caritas nous préparons nos
hôpitaux et centres de santé avec l'achat de matériel de protection, de
thérapie et de médicaments.
C'est un grand
chantier ... et nous ferons tout notre possible.
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